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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Liban-Sud - Situation plus stable que prévu, estime Paris Védrine : une forte augmentation de la Finul moins évidente aujourd'hui

Une forte augmentation des effectifs de la Finul apparaît aujourd’hui moins évidente qu’il y a quelques jours, car la situation à la frontière israélo-libanaise est plus stable que prévu, a estimé hier soir à Paris le chef de la diplomatie française Hubert Védrine. «En ce qui concerne le renforcement de la Finul, la situation ne se présente pas tout à fait de la même manière qu’il y a quelques jours», a souligné le chef du Quai d’Orsay, à l’occasion d’un dîner annuel offert à une centaine d’étudiants de grandes écoles et d’universités françaises. «Il semblerait que l’on ait moins besoin d’augmenter la Finul qu’il y paraissait il y a quelques jours», a précisé M. Védrine. Peu après le retrait israélien, le 24 mai, le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan avait proposé, dans une première estimation des besoins, de porter de 4 500 hommes actuellement à 8 000 les effectifs de la Finul. «Il se peut que l’Onu soit amenée à revoir à la baisse les plans qui avaient été faits», a précisé le chef de la diplomatie française hier matin, interrogé sur Radio France Internationale (RFI). La France a été fortement sollicitée pour accroître son contingent au sein de cette force. Il ne compte aujourd’hui que 249 soldats. Mais Paris attend l’engagement du gouvernement libanais à restaurer son autorité dans l’ancienne zone de sécurité par l’envoi de l’armée. M. Védrine a répété lundi soir cette condition. «La question, c’est de savoir si l’État libanais va restaurer son autorité ou pas», a-t-il réaffirmé. «Nous sommes techniquement capables (de renforcer le dispositif français), nous avons réservé des troupes dans cet esprit, mais il faut évidemment que les trois protagonistes clés, à savoir les Syriens, les Libanais et les Israéliens, s’engagent à faire un certain nombre de choses pour que la situation soit stable», a déclaré M. Védrine sur RFI. «Nous n’avons pas encore d’éléments suffisamment précis pour que le président de la République (Jacques Chirac) et le Premier ministre (Lionel Jospin) puissent prendre leur décision», a-t-il poursuivi.
Une forte augmentation des effectifs de la Finul apparaît aujourd’hui moins évidente qu’il y a quelques jours, car la situation à la frontière israélo-libanaise est plus stable que prévu, a estimé hier soir à Paris le chef de la diplomatie française Hubert Védrine. «En ce qui concerne le renforcement de la Finul, la situation ne se présente pas tout à fait de la même...