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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

OppositionAoun : nous réclamons depuis 1988 le départ des troupes étrangères

Le général Michel Aoun a vivement critiqué les propos tenus par le chef de la diplomatie syrienne, M. Farouk el-Chareh, au sujet de la présence syrienne au Liban et des rapports entre Beyrouth et Damas, réitérant son appel au départ des soldats syriens stationnés au Liban. «La politique que nous suivons depuis 1988 est la même. Nous ne cessons d’appeler au départ de toutes les troupes étrangères», a-t-il déclaré au cours d’une interview accordée à la chaîne de télévision MBC et dont la teneur a été rapportée hier, dans un communiqué publié par le Courant national libre. Le général Aoun a ainsi rejeté les propos selon lesquels les appels au départ des forces syriennes du Liban à l’heure actuelle «ne sont pas innocents». «Que certains lient ou non les deux retraits israélien et syrien n’a rien à voir avec notre position concernant l’occupation syrienne», a-t-il ajouté, répondant ainsi aux propos de M. Chareh qui avait indiqué dans des déclarations au Caire qu’il est inadmissible d’établir une liaison entre le retrait israélien du sud du pays et la présence syrienne au Liban. Le ministre avait aussi vivement critiqué ceux qui appellent au départ des soldats syriens du pays. Le général Aoun a contesté les propos de M. Chareh selon lesquels «c’est à la demande du peuple et du gouvernement libanais et non pas des États-Unis et d’Israël que les forces syriennes se sont déployées au Liban». Selon lui, la Syrie «est au Liban grâce à un feu vert américain et israélien et sous des conditions bien précises qu’elle respecte jusqu’aujourd’hui. La position internationale concernant la présence syrienne au Liban est très importante. Jusqu’à présent, nous avons empêché Damas d’engloutir le Liban, mais je pense que c’est seulement lorsque les deux volontés intérieure et extérieure convergeront que les Syriens quitteront le Liban». L’ancien chef du gouvernement de militaires a aussi critiqué les propos de M. Chareh selon lesquels la Syrie préserve l’entente nationale au Liban et favorise le dialogue entre les Libanais. «La Syrie se trouve depuis 25 ans au Liban et n’a fait qu’exacerber les divisions dans les rangs des Libanais et effriter les partis et les familles. Depuis 25 ans, (les responsables) se rendent à Damas pour prendre des instructions. La Syrie joue depuis 25 ans le rôle d’un pyromane au Liban. Elle ne peut en aucun aider ce pays et si le Liban a besoin d’aide, ce n’est sûrement pas de la Syrie», a-t-il déclaré. L’ancien chef du gouvernement de militaires a brossé un tableau sombre de l’économie nationale, accusant Damas d’avoir «détruit la production locale et fait du Liban un nouveau marché pour ses produits et pour ses employés».
Le général Michel Aoun a vivement critiqué les propos tenus par le chef de la diplomatie syrienne, M. Farouk el-Chareh, au sujet de la présence syrienne au Liban et des rapports entre Beyrouth et Damas, réitérant son appel au départ des soldats syriens stationnés au Liban. «La politique que nous suivons depuis 1988 est la même. Nous ne cessons d’appeler au départ de toutes...