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Actualités - CHRONOLOGIE

Le futur président dément mener la campagne anticorruption(photo)

Le candidat désigné officiellement à la présidence en Syrie Bachar el-Assad a affirmé qu’il ne dirigeait pas la campagne anticorruption menée en Syrie, mais qu’il l’encourageait, dans un entretien publié hier par le journal arabe Asharq al-Awsat. «Je ne dirige pas la campagne, mais je l’encourage et je la soutiens. Il y a des institutions qui s’en chargent», a dit Bachar el-Assad, dans un entretien avec Asharq al-Awsat quelques jours seulement avant la mort, samedi, de son père, le président syrien Hafez el-Assad. Les poursuites judiciaires se sont multipliées depuis un mois en Syrie, touchant plusieurs anciens responsables, dont l’ancien Premier ministre Mahmoud al-Zohbi, qui s’est suicidé, et d’anciens membres de son gouvernement. Le nouveau Premier ministre, Mohammad Moustapha Miro, nommé en mars dernier, avait affirmé que sa tâche essentielle serait de «moderniser l’administration» alors que des responsables syriens et la presse officielle parlaient ouvertement de la nécessité de lutter contre la corruption. Cette campagne est présentée dans les milieux officiels syriens comme un retour dans la juste voie prônée par Hafez el-Assad, mais qui a été détournée par des responsables à son insu. En réponse à une question du journal sur la privatisation en Syrie, Bachar el-Assad a indiqué que cette question «ne figure pas parmi les priorités de la prochaine étape». Il a dans ce contexte souligné l’importance du facteur social dans un pays comme la Syrie «où chaque année naissent 300 000 enfants et 200 000 nouveaux demandeurs d’emploi sont enregistrés». «Pour cela il faut améliorer la productivité du secteur public», a affirmé Bachar el-Assad. Par ailleurs, Bachar el-Assad, a exprimé hier «son espoir» de se rendre prochainement à Téhéran, a indiqué l’agence Irna. M. Bachar el-Assad a «émis l’espoir de se rendre bientôt en Iran», lors d’un court entretien hier à Damas avec le président Mohammed Khatami, venu assister aux obsèques du président Hafez el-Assad, a indiqué l’agence officielle. «La nation et le gouvernement syriens continueront d’avoir, à l’exemple du président Assad, des relations exemplaires et particulières», a affirmé M. Bachar el-Assad au cours de l’entretien, selon Irna. De son côté, le président iranien Mohammed Khatami a rendu hommage au président Hafez el-Assad, «le pilier de la lutte contre les occupants et les ennemis du monde arabe et islamique, notamment le régime sioniste». «Il était le symbole de la résistance. Il soutenait la révolution islamique», a dit M. Khatami, cité par Irna, en exprimant l’espoir que les relations Damas-Téhéran «soient aussi bonnes à l’avenir que dans le passé». Les relations entre la Syrie et l’Iran sont privilégiées depuis la création de la République islamique en 1979. Damas a soutenu Téhéran lors de la guerre Iran-Irak. L’Iran est hostile au processus de paix au Proche-Orient, mais n’a jamais ouvertement critiqué Damas pour avoir participé à des pourparlers avec Israël. Une visite en Iran de Bachar el-Assad, qui devait avoir lieu en janvier, pour expliquer la position syrienne, n’avait finalement pas eu lieu.
Le candidat désigné officiellement à la présidence en Syrie Bachar el-Assad a affirmé qu’il ne dirigeait pas la campagne anticorruption menée en Syrie, mais qu’il l’encourageait, dans un entretien publié hier par le journal arabe Asharq al-Awsat. «Je ne dirige pas la campagne, mais je l’encourage et je la soutiens. Il y a des institutions qui s’en chargent», a dit...