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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Israël plutôt optimiste quant aux intentions du futur président Barak appelle Bachar el-Assad à faire la paix (photo)

Le Premier ministre israélien Ehud Barak a appelé hier soir Bachar el-Assad, le fils du président syrien défunt et son successeur désigné, à faire la paix avec l’État hébreu. «Je souhaite à Bachar al-Assad qu’il considère le bien de la Syrie, qu’il lui apporte une ouverture sur le monde et qu’il apporte la paix au Proche-Orient, une paix dont la Syrie et Israël pourront bénéficier», a déclaré M. Barak à la télévision publique israélienne. M. Barak s’est exprimé après les obsèques du président Hafez el-Assad. Dans une première réaction au décès du président syrien, M. Barak a estimé dimanche que «la mort du président Assad constitue la fin d’une époque». «Nous sommes face à un Moyen-Orient différent, que nous devrons étudier», a-t-il dit en Conseil des ministres. «Il est difficile de prévoir comment les choses vont évoluer, mais il est à supposer que ce ne sera plus pareil et qu’il faut s’attendre à des changements dans un certain nombre de domaines», a ajouté M. Barak. Les négociations israélo-syriennes pour la restitution du plateau syrien du Golan – conquis par Israël en 1967 – en échange d’un accord de paix avaient repris en décembre à Washington, mais ont été suspendues en janvier et sont bloquées depuis lors. Le ministre israélien des Affaires étrangères David Lévy a également espéré hier que sous la future direction de Bachar el-Assad, la Syrie entreprendra des «pas vers la paix» avec son pays. «Nous espérons que le nouveau président qui est jeune, avec une orientation plutôt plus ouverte sur le monde, choisira la paix», a déclaré M. Lévy lors d’une conférence de presse à Luxembourg où il a assisté au premier conseil d’association entre l’Union européenne et Israël. En dépit de ses déclarations en faveur de la paix, «nous nous sommes aperçus que la Syrie, une fois les pourparlers commencés, n’était pas mûre», a ajouté M. Lévy. «Nous espérons que la Syrie prendra de plus en plus au sérieux le question de la paix pour son bien-être et pour celui de la région», a-t-il dit, estimant qu’il n’y a «pas d’autre alternative». Après la mort du président syrien Hafez al-Assad, M. Lévy a dit qu’il ne croyait pas que sous la houlette de son fils Bachar, la Syrie «aura la même intention de continuer sur la voie» de l’affrontement avec Israël, voie qui ne lui a pas réussi sur les plans politique et économique. «La Syrie ne vibre pas de réussite économique et démocratique», a-t-il affirmé. À propos du Liban, il a estimé qu’avec le retrait des forces israéliennes du sud de ce pays, les ennemis d’Israël «n’ont plus aucun prétexte pour nous attaquer». «Que celui qui osera attaquer Israël sur sa frontière (avec le Liban) sache que la riposte sera très très dure», a-t-il averti. Dans son discours lors de la première réunion du conseil d’association UE-Israël, il a déclaré n’entretenir «aucune illusion de paix harmonieuse et immédiate». «Je crois plutôt en la force d’une vision éclairée et d’un réalisme à toute épreuve», a-t-il dit. Dans une mise en garde à peine voilée à l’UE, il a affirmé : «Nous ne vivons pas en Europe et quiconque tenterait de représenter un schéma politique selon des paramètres et principes politiques européens se tromperait». Il a cependant estimé que l’accord d’association entre l’UE et Israël, entré en vigueur le 1er juin, «est le résultat bienvenu et attendu après de longues années de dialogue israélo-européen à différents échelons». «Un dialogue qui a connu des hauts et des bas mais qui a toujours été mené dans un esprit de concertation et d’ouverture», a-t-il affirmé. Sur le plan politique, l’accord prévoit un dialogue régulier entre les deux parties et sur le plan économique l’établissement progressif d’une zone de libre-échange en conformité avec les dispositions de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). David Lévy a rappelé que la moitié des importations israéliennes proviennent de l’UE et qu’environ le tiers de ses exportations lui sont destinées, ce qui représente des échanges d’un montant total de 24 milliards d’euros.
Le Premier ministre israélien Ehud Barak a appelé hier soir Bachar el-Assad, le fils du président syrien défunt et son successeur désigné, à faire la paix avec l’État hébreu. «Je souhaite à Bachar al-Assad qu’il considère le bien de la Syrie, qu’il lui apporte une ouverture sur le monde et qu’il apporte la paix au Proche-Orient, une paix dont la Syrie et Israël...