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Actualités - CHRONOLOGIE

Des funérailles symboliques au Liban (photos)

Dans la partie ouest de la capitale, mais aussi dans plusieurs grandes villes du pays, des centaines de personnes sont descendues dans la rue, brandissant des portraits du président syrien défunt et de son fils Bachar. Il s’agissait, pour eux, d’organiser des «obsèques symboliques» à Hafez el-Assad. «Adieu, héros de la paix, de la guerre et du défi». «Nous n’oublierons jamais le lion du monde arabe», «Tu resteras dans nos cœurs la flamme qui illuminera notre chemin vers la liberté», «Tu as protégé le Liban de ton vivant et tu n’a pas voulu t’en aller avant qu’il ne soit libéré». À Beyrouth, à Tripoli, au Akkar, dans l’Iqlim el-Kharroub, dans la Békaa et au Liban-Sud, des centaines de banderoles et de drapeaux noirs ornaient les rues désertes, qu’animaient de temps en temps, les manifestations organisées par les Syriens installés au Liban et les partisans du président Assad. Dans les postes de commandement des forces syriennes au Liban-Nord, dans la Békaa, au Liban-Sud, ainsi que sous la tente dressée pour la circonstance à Ramlet el-Beida, des officiels recevaient les condoléances, entourés de leurs adjoints. Des personnes âgées, des enfants et des femmes, tous drapés de noir, ont défilé dans les rues, la mine affligée, hurlant leur douleur et brandissant les portraits du président syrien et de son fils. Dans certains quartiers de Beyrouth et de sa banlieue sud-ouest, des cortèges funèbres ont été organisés. Les manifestants suivaient en sanglotant un cercueil vide enveloppé dans un drapeau syrien. Certains étaient allés jusqu’à taillader leur poitrine, pour graver, sur leur peau et avec leur sang, le nom d’Assad. Des milliers de Libanais avaient choisi de rester chez eux pour suivre à la télévision les obsèques du président syrien, retransmises en direct par les chaînes locales. Au Akkar, des dizaines de milliers de personnes, venues des différents villages du caza, ont participé à la procession organisée par les partis, les clubs et les associations du village, a rapporté notre correspondant dans la région, Michel Hallak. Elles se sont toutes rassemblées à partir de 14h devant le poste syrien de sécurité à Halba pour «des obsèques symboliques». Un cercueil enveloppé dans deux drapeaux l’un libanais, l’autre syrien a été porté à bout de bras durant la marche, ouverte par cheikh Abdel Kader Zohbi et le père Boulos Nasr, représentant l’évêque Boulos Bendali. Ont pris part aux «obsèques symboliques», le député Wajih Baarini, le colonel Mohammed Moufleh, responsable du service de sécurité syrien à Halba, ainsi que des représentants des députés Issam Farès, Abdel Rahman Abdel Rahman, Fawzi Hobeiche, Talal Merhebi et Riad Sarraf, les membres des partis et des forces nationales représentées au Akkar, les commandants des services de sécurité libanais dans la région et les membres des conseils de moukhtars de plus de 200 villages. C’est devant le monument dédié à la mémoire de Bassel el-Assad que les participants au cortège se sont arrêtés et ont récité des prières pour le repos de l’âme du défunt.
Dans la partie ouest de la capitale, mais aussi dans plusieurs grandes villes du pays, des centaines de personnes sont descendues dans la rue, brandissant des portraits du président syrien défunt et de son fils Bachar. Il s’agissait, pour eux, d’organiser des «obsèques symboliques» à Hafez el-Assad. «Adieu, héros de la paix, de la guerre et du défi». «Nous...