Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Gemayel et Aoun souhaitent que la page soit tournée avec la Syrie

L’ancien président de la République Amine Gemayel et l’ex-chef du gouvernement de militaires, le général Michel Aoun, ont souhaité hier l’ouverture d’une nouvelle page dans les relations libano-syriennes à l’occasion de la prochaine accession au pouvoir de Bachar el-Assad, désigné par les instances politiques syriennes pour succéder à son père défunt Hafez el-Assad. «Nous espérons que cette succession ouvrira une nouvelle page dans les relations libano-syriennes et aidera à assainir cette situation et qu’elle sera pour le Liban une occasion de restaurer, dans le dialogue et la concertation, sa souveraineté nationale, qui passe nécessairement par le retrait des forces armées non libanaises du territoire libanais», a déclaré à l’AFP à Paris l’ancien chef de l’État. Sur un éventuel retrait syrien du Liban, M. Gemayel a indiqué que «déjà, du vivant du président Hafez el-Assad, on commençait à sentir un allègement de la pression sur le Liban et il y a beaucoup à espérer qu’avec le nouveau président, pourrait prendre naissance un dialogue constructif entre le Liban réel et la Syrie, un dialogue qui pourrait déboucher sur la restauration de la souveraineté libanaise et le retrait de toutes les forces étrangères du Liban». Pour le général Michel Aoun, le futur président syrien «a la possibilité de changer de politique à différents niveaux de manière à améliorer la situation en Syrie et au Liban». «Il est nécessaire que la politique syrienne au Liban change. Le retrait syrien doit avoir lieu et les relations de la Syrie avec les Libanais doivent changer», a-t-il ajouté. «Nous ne voulons pas une relation de la Syrie avec les chrétiens, les sunnites, les chiites ou les druzes, nous voulons une relation libano-syrienne stable quel que soit le régime en Syrie ou la majorité politique au Liban», a précisé le général.
L’ancien président de la République Amine Gemayel et l’ex-chef du gouvernement de militaires, le général Michel Aoun, ont souhaité hier l’ouverture d’une nouvelle page dans les relations libano-syriennes à l’occasion de la prochaine accession au pouvoir de Bachar el-Assad, désigné par les instances politiques syriennes pour succéder à son père défunt Hafez...