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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Présence militaire Bachar el-Assad : notre armée se retirera à la demande du pouvoir libanais

Le général Bachar el-Assad, successeur désigné à la présidence syrienne, a affirmé peu avant le décès de son père, samedi, que l’armée syrienne se retirerait du Liban si le pouvoir libanais le demande. Il a par ailleurs souligné que le Hezbollah «ne jettera pas ses armes». «Le jour où les autorités légales libanaises considéreront que les conditions sont propices et que leur pays peut assurer lui-même sa sécurité, elles en avertiront la Syrie et nos forces retourneront dans leur pays», a déclaré le général Assad dans un entretien réalisé «une semaine environ» avant la mort de son père et publié lundi par le quotidien Asharq al-Awsat, basé à Londres. Au journaliste qui lui faisait remarquer qu’aucun responsable libanais n’oserait formuler une telle demande, Bachar el-Assad a répondu «ce n’est absolument pas vrai». «Le président libanais Émile Lahoud est un patriote qui met les intérêts de son pays au-dessus de tout. Nous appuierons toute décision qu’il prendra dans l’intérêt du Liban», a-t-il ajouté. Interrogé si «la présence militaire syrienne se justifiait encore après le retrait de l’armée israélienne du Liban-Sud», le candidat désigné à la présidence en Syrie, a répondu : «L’armée syrienne est entrée (en 1976) avant l’invasion israélienne (1978 et 1982), à la demande du pouvoir libanais alors que la guerre civile avait atteint son paroxysme et que l’existence même du Liban était menacée». «Nous avons maintenu notre présence pour consolider la paix civile et contrer l’occupation israélienne. Nous sommes déterminés à aider nos frères libanais bien que notre présence nous coûte très chère», a-t-il souligné. Concernant le Hezbollah, il a souligné qu’il était «à la fois l’avant-garde de la résistance mais aussi un parti politique représenté au Parlement». «Le Hezbollah ne jettera pas ses armes car le retrait résout le problème de l’occupation israélienne mais n’élimine pas les dangers israéliens contre le Liban», a-t-il ajouté. Signalons, sur un autre plan, que le général Assad a affirmé, dans une interview accordée à un hebdomadaire égyptien, que l’État hébreu devrait se retirer de «chaque pouce du territoire syrien occupé». Il a par ailleurs souligné que la paix est «un choix stratégique» pour la Syrie, rappelant que «lorsque la Syrie a participé à la conférence de Madrid et a entamé par la suite des négociations de paix avec Israël, elle l’a fait sur la base de principes fermes».
Le général Bachar el-Assad, successeur désigné à la présidence syrienne, a affirmé peu avant le décès de son père, samedi, que l’armée syrienne se retirerait du Liban si le pouvoir libanais le demande. Il a par ailleurs souligné que le Hezbollah «ne jettera pas ses armes». «Le jour où les autorités légales libanaises considéreront que les conditions sont propices...