Frontière - La Finul n'a fait que la moitié du travail Annan se plaint des lenteurs libanaises (photo)

Alors que, pendant la journée d’hier, une source de l’Onu avait estimé que le travail de vérification du retrait israélien du Liban pourrait s’achever dans la soirée, une autre source des Nations unies notait l’après-midi qu’«à ce rythme, il faudrait encore plusieurs jours pour en finir». De fait, le point atteint par la Finul est à peu près à la moitié de la ligne de retrait à superviser, qui est de quelque 120 kilomètres. Le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan a imputé la responsabilité de ce retard à la partie libanaise, déclarant tard en soirée dans une interview télévisée : «Je regrette de dire que les choses vont lentement. Je parlerai au président (Émile) Lahoud et j’espère qu’ils (les Libanais) coopéreront avec nous le plus vite possible pour que je puisse annoncer l’achèvement du retrait israélien». Pour expliquer la relative lenteur des opérations, le général Amin Hotaït, chef de l’équipe libanaise qui accompagne les Casques bleus dans leur mission, déclare : «Chaque fois qu’il y a une violation, ne serait-ce que d’un mètre, nous en faisons rapport». Il a précisé avoir recours au système GPS de repérage par satellite pour «vérifier nos frontières».