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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Une seule fausse note : le coup de théâtre Rifaat

Après trois jours de silence, l’oncle de Bachar, banni de Syrie et qui vit en Europe, Rifaat el-Assad, 63 ans, s’est engagé hier à prendre la tête d’une révolution contre son neveu afin d’instaurer «la liberté et la démocratie» en Syrie. «Je renouvelle l’engagement que j’ai pris : il y aura un nouveau mouvement de redressement à tous les niveaux. La liberté et la démocratie seront instaurées en Syrie où le citoyen participera à l’édification de la nation et au choix de ses représentants», a-t-il dit dans un communiqué lu à la télévision satellitaire Arab News Network (ANN), appartenant à l’un de ses fils, Sumer. Évoquant la désignation de Bachar comme candidat officiel à la présidence, il a accusé les dirigeants syriens d’avoir «violé la Constitution en faisant fi de la légalité et de la volonté du peuple». Auparavant, Rifaat el-Assad avait affirmé, par l’intermédiaire d’un de ses porte-parole sur le service arabe de la BBC, qu’il représentait «la vraie légitimité». Le même porte-parole, Hafez el-Kheir, avait déclaré que Rifaat avait l’intention de proposer «des élections démocratiques au peuple syrien». Les autorités syriennes, qui ont refusé de commenter les propos de Rifaat el-Assad, ont reçu le soutien d’un de ses fils, Moudar, 27 ans, homme d’affaires, qui s’est nettement démarqué de son père. «Notre père est Hafez el-Assad et nous n’en avons pas d’autre», a-t-il déclaré.
Après trois jours de silence, l’oncle de Bachar, banni de Syrie et qui vit en Europe, Rifaat el-Assad, 63 ans, s’est engagé hier à prendre la tête d’une révolution contre son neveu afin d’instaurer «la liberté et la démocratie» en Syrie. «Je renouvelle l’engagement que j’ai pris : il y aura un nouveau mouvement de redressement à tous les niveaux. La liberté et...