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Actualités - INTERVIEWS

Aoun : c'est l'histoire qui jugera Assad

Le général Michel Aoun s’est abstenu de commenter le décès du président Hafez el-Assad, au cours d’une interview accordée à la télévision d’Abou Dhabi. «La mort n’est, pour personne, une source de joie et je ne me permettrai pas de parler d’un mort. C’est l’histoire qui jugera très prochainement le président Assad. J’ai déjà dit de son vivant ce que je pensais de lui, mais je m’en abstiens aujourd’hui parce que mon opinion était très négative et elle le reste». Interrogé au sujet de la pérennité du régime syrien, l’ancien chef du gouvernement de militaires a estimé que «le régime qui vient de prendre fin avec la mort du président Assad a été sans doute érodé par 30 ans de pouvoir». Selon lui, cette érosion implique un changement, «sans lequel la stabilité en Syrie pourrait être ébranlée». Le général Aoun a ensuite fait état d’un «conflit de pouvoir à Damas». «Je suis ce que les médias rapportent au sujet de personnes qui ont été exilées et d’autres qui se sont suicidées en prison. Tout cela n’est pas normal. Nous souhaitons la stabilité pour la Syrie et nous exprimons l’espoir d’une continuité dans l’ouverture pour qu’on puisse avoir de bonnes relations avec ce pays», a-t-il enchaîné. Prié de dire si la mort d’Assad accélérera le départ des troupes syriennes du Liban, le général a répondu en soulignant qu’il continuera de réclamer le départ des forces syriennes. «Entre le président Assad et moi, il n’y avait aucun problème personnel. Le problème posé est celui de l’occupation syrienne du Liban. La présence syrienne dans notre pays n’est pas légale et les accords conclus durant toute cette période (entre Beyrouth et Damas) ne tiennent pas parce qu’ils ont été ratifiés par un pouvoir nommé par la Syrie au Liban», a-t-il fait valoir. Il s’est toutefois prononcé en faveur «des meilleures relations économiques, politiques et sociales libano-syriennes», mais «dans le respect de l’autonomie des deux pays».
Le général Michel Aoun s’est abstenu de commenter le décès du président Hafez el-Assad, au cours d’une interview accordée à la télévision d’Abou Dhabi. «La mort n’est, pour personne, une source de joie et je ne me permettrai pas de parler d’un mort. C’est l’histoire qui jugera très prochainement le président Assad. J’ai déjà dit de son vivant ce que je...