Les partis nationalistes appellent à une plus grande solidarité syro-libanaise

Les partis nationalistes ont tenu une réunion exceptionnelle au siège de la section locale du parti Baas prosyrien à Ras el-Nabeh et ont publié un communiqué saluant la mémoire «du partenaire principal et du protagoniste de la victoire contre l’occupation israélienne en terre libanaise, à l’heure où les nations arabes passent par une période délicate et difficile». «Il était le symbole de la résistance de la nation arabe et le pilier fondamental dans le cadre du conflit arabo-sioniste, a porté dans son cœur et sa raison la question du peuple palestinien, a protégé l’unité et l’arabité du Liban et a construit la Syrie moderne», ont-ils indiqué. Les partis ont par ailleurs appelé tous les Libanais à «prendre conscience du fait que l’intérêt national libanais va, à l’heure actuelle, dans le sens du renforcement de la confiance, de la coopération et de la solidarité entre le Liban et la Syrie (…) pour faire face aux prochains défis». Les partis nationalistes ont en outre annoncé qu’ils recevraient les condoléances, aujourd’hui, au siège du commandement régional du Baas, à Ras el-Nabeh. Ils ont également adressé un télégramme de condoléances au colonel Bachar el-Assad, soulignant le rôle du disparu dans l’établissement de la stabilité en Syrie et au Liban. De son côté, le parti Baas a affirmé que «c’est la fatalité d’une nation que de subir la douloureuse perte du plus grand de ses hommes dans les moments difficiles». Le commandement régional du Baas a ensuite qualifié la mort du président Assad de «catastrophe pour tous les Libanais». De son côté, le parti Tachnag, s’adressant à Bachar el-Assad, a affirmé avoir confiance dans «le maintien des principes du président disparu, dans le but d’aboutir à la réalisation de la paix». Le chef du parti Solidarité, Émile Rahmé, a pour sa part souligné, qu’avec la mort d’Assad «disparaissait le plus grand leader arabe de la deuxième moitié du XXe siècle». M. Rahmé a également estimé que «l’action politique du président syrien était la base de tout accord de paix juste et globale». Le président de la CGTL Élias Abou Rizk s’est associé au deuil de la famille Assad, assurant que «la peine des Libanais est aussi grande que celle des Syriens».