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Actualités - CHRONOLOGIE

Deuil - Ministres et députés rendent un vibrant hommage à Assad Lahoud, Berry et Hoss présentent leurs condoléances à Bachar(photos)

Les chefs de l’État, du Parlement et du gouvernement, le général Émile Lahoud et MM. Sélim Hoss et Nabih Berry, se sont rendus hier à Damas pour présenter leurs condoléances au fils du président syrien défunt, Bachar el-Assad. Les trois dirigeants ont «présenté les condoléances du gouvernement et du peuple libanais», a-t-on indiqué de source officielle syrienne. Ils ont affirmé lors de leur entretien avec Bachar que «le Liban n’oubliera jamais le soutien du président Hafez el-Assad et son action permanente en faveur de l’unité libanaise», selon la même source. D’autre part, Bachar a reçu de nombreuses personnalités politiques libanaises, venues lui présenter leurs condoléances, dont l’ancien chef de gouvernement Rafic Hariri, qui était accompagné de sa sœur Bahiya et de l’ancien ministre de l’Information, Bassem el-Sabeh. Des dizaines d’hommes politiques libanais, ministres et députés, se sont rendus au cours des dernières heures à Damas pour présenter leurs condoléances, pendant qu’à Beyrouth, les hautes instances des communautés sunnite et chiite annonçaient qu’elles allaient recevoir les condoléances pour la mort d’Assad. Hier, le ministre de l’Information Anouar el-Khalil recevait les condoléances à Hasbaya au Liban-Sud, aux côtés des cheikhs de Bayada, qui représentent l’autorité suprême de la communauté druze dans la région. De retour à Beyrouth, le président de la Chambre devait annoncer, dans un communiqué publié par Aïn el-Tiné, qu’il recevra les condoléances, au nom du Parlement libanais, durant toute cette semaine et jusqu’à vendredi inclus, de 11h à 15h et de 18h à 21h, à Aïn el-Tiné. Entre-temps, de nombreux ministres et députés ont exprimé leur douleur après la disparition du président syrien à qui ils ont rendu un vibrant hommage. Que ce soit dans les télégrammes de condoléances qu’ils ont adressés à son fils et successeur, Bachar, ou dans leurs déclarations à la presse, ils ont principalement salué «les efforts qu’il a fournis pour maintenir l’unité du Liban et pour récupérer les droits spoliés des Arabes». Tous se sont toutefois dits confiants dans la capacité de Bachar à suivre la ligne politique tracée par son père. «Le Liban ne s’habituera pas à la disparition de ce héros qui a vécu, heure par heure, ses soucis, qui s’est tenu à ses côtés pour l’aider à régler ses crises et pour veiller à ce que rien ne porte atteinte à l’intérêt national», a déclaré le ministre de l’Information, M. Anouar el-Khalil, tandis que M. Michel Moussa, ministre du Travail et des Affaires sociales, notait que le président Assad «a tiré le Liban de sa guerre intérieure et soutenu le processus victorieux de libération de son territoire». Le ministre de la Défense, M. Ghazi Zeayter, a quant à lui souligné dans son télégramme à Bachar que «le Liban restera fidèle au président Assad et à la Syrie pour poursuivre ensemble ce que le grand disparu a réalisé pour la nation arabe». Pour sa part, le ministre de l’Éducation, M. Mohammed Youssef Beydoun, a déclaré qu’Assad a «mené la guerre sur deux fronts : il a conduit la Syrie à bon port en y instaurant la stabilité ; il était aussi le héros de la guerre de Techrine et s’est refusé à toute concession». Le ministre de l’Économie, M. Nasser Saïdi, a également adressé à M. Bachar el-Assad un télégramme de condoléances. Place de l’Étoile, de nombreux députés ont aussi exprimé leur sympathie à Bachar. Le bloc des députés arméniens ainsi que Mme Nayla Moawad et MM. Ali el-Khalil, Issam Farès, Michel Pharaon, Omar Meskaoui, Ismaïl Succarieh, Bahaeddine Itani, Talal Arslan, Ahmed Soueid, Farid Makari, Hassan Alawiyé, Kabalan Issa el-Khoury, Gebrane Tok, Élias Skaf, Georges Kassarji, Mohammed Abdel Hamid Beydoun, Misbah el-Ahdab, Raji Abou Haïdar et plusieurs autres, ont tous mis l’accent sur le fait que «la disparition du président Assad constitue une perte non seulement pour la Syrie, mais pour le Liban aussi». M. Talal Arslan a notamment regretté que le décès du président Assad «intervienne alors même que la bataille dont l’issue déterminera le sort de l’ensemble des peuples arabes n’a pas encore pris fin», en allusion au conflit avec Israël. «Les Libanais lui sont redevables parce qu’il a placé leur cause sous son aile, parce qu’il a aussi soutenu l’unité du pays, la coexistence entre ses fils et la Résistance», a renchéri Mme Moawad. «Avec sa mort, c’est une page de l’histoire arabe glorieuse qui est tournée», a pour sa part souligné M. Kabalan Issa el-Khoury pendant que M. Gebrane Tok estimait que «l’héritage laissé par le président Assad constitue une responsabilité historique que nous nous devons de préserver».
Les chefs de l’État, du Parlement et du gouvernement, le général Émile Lahoud et MM. Sélim Hoss et Nabih Berry, se sont rendus hier à Damas pour présenter leurs condoléances au fils du président syrien défunt, Bachar el-Assad. Les trois dirigeants ont «présenté les condoléances du gouvernement et du peuple libanais», a-t-on indiqué de source officielle syrienne. Ils...