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Syrie - Le vice-président Khaddam assure légalement l'intérim Bachar candidat du parti et chef de l'armée (photo)
Par CHAKHTOURA Maria, le 12 juin 2000 à 00h00
L’accélération subite de l’histoire en Syrie, générée par le décès samedi dernier du chef de l’État Hafez el-Assad, emporté par une crise cardiaque, impose à son fils Bachar – désormais candidat officiel à la succession et depuis hier commandant en chef de l’armée – de relever un triple défi : hâter le processus d’accession à la présidence et éviter ainsi les incertitudes d’une longue transition, qui risquerait de l’affaiblir ; reprendre en main le dossier des réformes et de la campagne anticorruption dont il avait, semble-t-il, été l’initiateur ; mais aussi et surtout aborder le processus de paix avec la même habileté que son père défunt, du moins avec autant de fermeté pour récupérer la place laissée vacante au sein du «club» régional des Grands. Bachar el-Assad semble en passe de remporter le premier défi et d’accéder à la tête de l’État, dont l’intérim est assuré «légalement» et «constitutionnellement» par le vice-président Abdel-Halim Khaddam. Pour le reste, nul ne doute qu’il y aura tout à faire pour réussir vite et bien. Entre-temps, l’atmosphère est toujours au deuil. Damas et les autres régions syriennes continuent de manifester leur immense douleur, en attendant les obsèques, demain mardi, à Qerdaha, village natal du président syrien.
L’accélération subite de l’histoire en Syrie, générée par le décès samedi dernier du chef de l’État Hafez el-Assad, emporté par une crise cardiaque, impose à son fils Bachar – désormais candidat officiel à la succession et depuis hier commandant en chef de l’armée – de relever un triple défi : hâter le processus d’accession à la présidence et éviter...
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