Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Les procès des anciens lahdistes commencent lundi Le parquet militaire relâche 40 personnes

Le parquet militaire est une ruche bourdonnante. Le procureur général M. Nasri Lahoud et ses adjoints ainsi que les juges d’instruction travaillent en permanence sur les dossiers des 1 500 personnes qui se sont livrées à la justice en essayant d’accélérer au maximum les procédures tout en appliquant la loi. Car l’affaire est tellement médiatisée qu’il faut être vigilant. Jeudi, le secrétaire général du Hezbollah sayyed Hassan Nasrallah déclarait que si l’État est très indulgent avec les anciens collaborateurs, cela pourrait provoquer des règlements de comptes dans les villages. Jeudi aussi, le magistrat Nasri Lahoud donnait l’ordre de remettre en liberté quarante personnes ayant coopéré avec Israël ou s’étant rendues chez l’ennemi. Ces personnes seraient incessamment déférées devant le tribunal militaire pour y être jugées mais le procureur a décidé de ne pas les placer en détention préventive, soit parce qu’elles ont plus de 70 ans, soit parce qu’elles occupaient des fonctions mineures au sein de l’ALS. Tanios Abou Kheir est né en 1927 et était gardien devant une caserne. Gergès Hajj est né en 1928 et occupait les mêmes fonctions que son camarade. Chaya Chaya, né en 1941, est accusé de s’être rendu en Israël, ainsi que Élias Chéhadé, né en 1935. Mohammed Bassam est né en 1922. Ancien responsable au sein de l’administration civile de l’ALS, il est cardiaque et le procureur a préféré le renvoyer chez lui afin de ne pas prendre le risque de le voir faire une crise en prison. Sabah Chami, née en 1961, est secrétaire au sein de l’administration civile, etc. La liste des quarante noms montre que les personnes relâchées sont aussi bien chrétiennes que musulmanes et comptent parmi leurs rangs huit femmes qui occupaient essentiellement des fonctions administratives ou faisaient le ménage ou le café dans les casernes. Par ailleurs, M. Lahoud a engagé des poursuites à l’encontre de 76 autres personnes qui se sont livrées à la justice, alors que les juges d’instruction, à leur tête M. Riad Talih (premier juge d’instruction militaire), ont interrogé hier 66 personnes. Rappelons que les procès des anciens lahdistes commenceront lundi devant le tribunal militaire de Beyrouth.
Le parquet militaire est une ruche bourdonnante. Le procureur général M. Nasri Lahoud et ses adjoints ainsi que les juges d’instruction travaillent en permanence sur les dossiers des 1 500 personnes qui se sont livrées à la justice en essayant d’accélérer au maximum les procédures tout en appliquant la loi. Car l’affaire est tellement médiatisée qu’il faut être...