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Actualités - CHRONOLOGIE

La France commencerait à rassembler ses navires à Toulon Paris insiste sur le déploiement de l'armée

Le gouvernement libanais doit s’engager à déployer l’armée dans le sud du pays afin que la restauration de son autorité dans toute cette région soit «effective», a insisté hier le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. «Il faut que le gouvernement libanais assume la restauration de son autorité effective» au Liban-Sud, «ce qui implique un déploiement, le moment venu, d’unités constituées de l’armée», a déclaré la porte-parole Anne Gazeau-Secret. Pour cela, «il faut un engagement plus précis du gouvernement libanais», a ajouté le porte-parole, rappelant que la résolution 425 du Conseil de sécurité de l’Onu, datant de 1978, fait explicitement mention de la restauration de l’autorité «effective» du Liban. «L’objectif est bien que le gouvernement libanais assume toutes ses responsabilités dans le Sud», a souligné la porte-parole qui s’est référée à un rapport du secrétaire général de l’Onu de mai 1978. Entre-temps, à Toulon, la France rassemble des navires en vue d’un envoi éventuel de troupes et de matériels pour renforcer les Casques bleus dans le Sud, à condition toutefois que l’armée libanaise se déploie dans cette région, a indiqué hier une source militaire française citée par l’agence Reuters. Le ministère de la Défense a toutefois précisé que le retour de deux bâtiments transports de chalands de débarquement à Toulon était «une mesure de précaution qui ne préjuge d’aucune décision de déploiement éventuel de nos forces». «Aucune décision de cette nature n’est prise», a souligné le ministère. Les transports de chalands de débarquement (TCD) Foudre et Orage sont rentrés à Toulon ces dernières heures, quittant un exercice de l’Otan auquel ils devaient participer au large de la Grèce, a-t-on appris de source militaire. Ils pourraient, le cas échéant, se joindre à d’autres navires «pour être prépositionnés pour le Liban si notre gouvernement décide d’y envoyer des forces renforcer les troupes de l’Onu», a-t-on ajouté de même source. Cette force navale française comprendrait aussi le plus moderne TCD de la marine française, le Siroco (12 000 t), au moins une frégate et peut-être un navire de ravitaillement. L’idée d’envoyer le porte-avions Foch a été abandonnée. Les TCD sont équipés de plates-formes pour accueillir des hélicoptères. «En aucun cas nous n’irons au Liban si les Libanais eux-mêmes n’envoient pas leurs troupes au Sud», a-t-on toutefois souligné de source militaire.
Le gouvernement libanais doit s’engager à déployer l’armée dans le sud du pays afin que la restauration de son autorité dans toute cette région soit «effective», a insisté hier le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. «Il faut que le gouvernement libanais assume la restauration de son autorité effective» au Liban-Sud, «ce qui implique un...