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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Le Hezbollah réclame le jugement des ex-agents de l'ALS en tant qu'entité Nasrallah dénonce les pressions exercées sur le Liban

Le chef du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, a évoqué vendredi la partialité de l’Onu et dénoncé les pressions exercées, selon lui, sur le Liban pour qu’il cède sur les questions de frontière et territoriale. «Il y a comme une odeur de partialité de l’Onu en faveur d’Israël. Nous disons à M. Terjé Roed-Larsen et à ceux qui l’ont envoyé au Liban, que nous ne ferons pas de compromis», a déclaré le chef du parti intégriste, dans un discours prononcé dans la banlieue sud de Beyrouth. «Il y a des pressions sur le Liban, publiques et souterraines (...) mais nous ne céderons pas un grain de sable» du pays, a insisté le leader du Hezbollah. «Tous les responsables libanais qui participent aux négociations doivent savoir que nous sommes avec eux, que tout le Liban les appuie», a-t-il ajouté. «Ce que nous n’obtenons pas maintenant, nous ne l’obtiendrons jamais. Ce que nous avons obtenu maintenant, nous l’avons obtenu grâce à la résistance. Nous n’obtiendrons rien plus tard par la voie des négociations», a-t-il scandé. Par ailleurs, cheikh Nasrallah a insisté sur la nécessité de juger les Libanais ayant collaboré avec Israël en tant que «partenaires au crime et non en leur qualité d’individus», mettant en garde contre le danger de leur retour immédiat dans les villages. «Les collaborateurs de l’Armée du Liban-Sud sont tous partie prenante au crime, l’assassin n’est pas un individu mais un corps (...) Il y a une milice qui a tué, qui a arrêté et torturé les gens et qui a commis des massacres, il ne s’agit pas d’un tel ou tel autre», a-t-il insisté, affirmant que le parti intégriste avait en sa possession «les listes nominales de 4 000 collaborateurs percevant des soldes d’Israël, y compris les quelque 2 500 miliciens». Cheikh Nasrallah a jugé «inadmissible» que des avocats puissent défendre les «collaborateurs» et a vivement critiqué «l’élargissement de certains sous prétexte de leur âge avancé ou du peu d’importance de leur action aux côtés de l’ennemi». Il a affirmé que ses partisans ont reçu l’ordre de ne pas recourir à la vengeance, soulignant que la promesse d’une justice équitable avait aidé à contrôler la situation lors du retrait israélien du Liban-Sud. «Mais s’ils regagnent leurs villages et voient le meurtrier ou le geôlier de leurs fils (...) cela signifiera que nous les incitons au crime», a-t-il dit. Il a estimé que «22 ans de guerre et d’occupation ont causé des blessures profondes», et réclamé qu’il soit interdit aux anciens collaborateurs de regagner immédiatement leurs villages, préconisant leur «envoi à l’étranger ou leur installation dans des camps ou des casernes, en attendant de traverser cette étape».
Le chef du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, a évoqué vendredi la partialité de l’Onu et dénoncé les pressions exercées, selon lui, sur le Liban pour qu’il cède sur les questions de frontière et territoriale. «Il y a comme une odeur de partialité de l’Onu en faveur d’Israël. Nous disons à M. Terjé Roed-Larsen et à ceux qui l’ont envoyé au Liban, que...