Le pouvoir et l’Onu s’attèlent déjà à poser les jalons de la phase de l’après-retrait. Le président Émile Lahoud a explicitement souligné hier que le Liban est retourné désormais à la Convention d’armistice conclue avec Israël en 1949. Ce qui implique qu’aucun coup de feu ne devrait être tiré de part et d’autre de la frontière. D’où la nécessité de maintenir l’ordre par le biais de la Finul et des forces légales. Tel est l’objet de la mission de l’envoyé spécial de l’Onu Terjé Roed-Larsen dont les entretiens à Beyrouth, depuis jeudi, ont été qualifiés de «très, très positifs» par M. Kofi Annan. Dans ce cadre, M. Sélim Hoss a affirmé hier que son gouvernement dépêchera les forces légales (entendre l’armée) dans l’ancienne zone de sécurité «après le déploiement» de la Finul. Une déclaration qui détonne avec les propos tenus hier à Lisbonne par M. Farouk el-Chareh qui n’a pu s’empêcher d’affirmer (assez étrangement...) que l’armée (libanaise) ne se déploiera pas au Sud et que le Hezbollah ne sera pas désarmé (au Liban).
Le pouvoir et l’Onu s’attèlent déjà à poser les jalons de la phase de l’après-retrait. Le président Émile Lahoud a explicitement souligné hier que le Liban est retourné désormais à la Convention d’armistice conclue avec Israël en 1949. Ce qui implique qu’aucun coup de feu ne devrait être tiré de part et d’autre de la frontière. D’où la nécessité de...
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