Bande frontalière Amélioration des conditions de sécurité

Au lendemain du départ en catastrophe de l’armée israélienne, du vide que cette évacuation a créée, sur le plan de la sécurité, et de l’anarchie qui s’en est suivie, la situation a commencé à s’améliorer hier, avec le retour des Forces de sécurité intérieure (FSI) dans les agglomérations chrétiennes de Marjeyoun, Rmeich et Aïn Ebel. De ce fait, la tension a sensiblement baissé, après les exactions, vols et pillages signalés mercredi, où des voitures avaient été volées sous les yeux terrorisés des habitants, et où des vols d’argent et de bijoux de l’intérieur des maisons avaient été commis par des éléments armés. Une unité de l’armée a pénétré hier dans la bande frontalière, mais pour en ressortir un peu plus tard, après avoir retiré du poste de Zeffata abandonné par l’ALS un certain nombre de pièces d’artillerie. Tandis que le PSP décidait de remettre à l’armée les pièces d’armement saisies, le Hezbollah a choisi hier de faire remonter vers Baalbeck une partie de son butin de guerre : une quinzaine de véhicules blindés, dont un char T-54. Le convoi, qui a mis huit heures pour franchir le tronçon Chtaura-Baalbeck, a été accueilli par des tirs nourris et une foule en délire, tandis qu’à l’entrée de Baalbeck, devant le camp palestinien d’al-Jalil, des haut-parleurs diffusaient la célèbre chanson de Feyrouz Jérusalem est à nous !