Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Cyclisme - Giro L'ambition dévorante de Di Luca

Dans la chaleur du Sud, Danilo Di Luca, l’un des jeunes les plus ambitieux du peloton italien, a enlevé la cinquième étape du Tour d’Italie cycliste, hier, à Peschici, où son compatriote Matteo Tosatto s’est emparé du maillot rose de leader. «Je recommencerai», avait annoncé Di Luca, tout marri de son sprint manqué la veille. Sur la rampe tortueuse menant à la ligne tracée dans le quartier haut de Peschici, le coureur des Abruzzes (24 ans) a tenu parole. Il a devancé au prix d’un sprint en trois temps les Italiens Wladimir Belli et Paolo Lanfranchi, derniers rescapés d’un petit groupe parti en avant-garde à 8 kilomètres de l’arrivée. Derrière eux, Francesco Casagrande s’est signalé en étant le seul, avec Di Luca, à revenir sur ce petit groupe. L’Italien, qui vise le maillot rose final, a grignoté trois secondes par rapport aux autres favoris, le peloton arrivant étiré dans les rues blanches de Peschici, une bourgade de pêcheurs typiquement méditerranéenne. Celui qui est surnommé le «Di Caprio» du vélo à cause de ses mèches décolorées et de ses succès féminins, bien qu’il se soit désormais rangé en se fiançant à la fille du directeur sportif d’une équipe rivale (Mobilvetta), s’est imposé pour la première fois dans le Giro. L’an passé, il avait échoué de peu au sommet de Monte Sirino, face au malin grimpeur colombien Chepe Gonzalez, cinq mois avant d’être devancé in extremis à l’arrivée du Tour de Lombardie par l’Italien Mirko Celestino. Les sprinteurs écartés Férocement ambitieux, le chef de file de Cantina Tollo a regretté de ne pouvoir endosser le maillot rose de leader, désormais sur les épaules de l’Italien Matteo Tosatto (au bénéfice d’un sprint-bonification en cours d’étape). «Mais je ne désespère pas de l’avoir, a ajouté Di Luca. J’ai une chance, lundi, à l’arrivée à l’Abetone». Sans complexes, il a précisé que le classement final serait un objectif... mais en 2001. La coïncidence a voulu que Chepe Gonzalez, son vainqueur de l’an passé, soit de nouveau l’un des protagonistes du jour. Le Colombien s’est détaché d’un groupe de seize qui s’est formé en tête de la course dans les huit derniers kilomètres. Mais une longue glissade dans un virage a mis fin à ses espoirs. Auparavant, une chute collective s’était produite dans le peloton qui traversait la profonde forêt du parc national du Gargano, l’ergot de la botte italienne. Sur le moment, les Italiens Paolo Savoldelli, Davide Rebellin et Marco Pantani ont été légèrement retardés par cette chute mais la principale victime s’est appelée Yvon Ledanois, le meilleur Français de ce début de Giro, qui a dû abandonner. À Peschici, la plupart des sprinteurs ont été rejetés à l’arrière après une étape comprenant la montée d’un col, à 60 kilomètres de l’arrivée. La course, vivement menée, a donné lieu à plusieurs attaques, la principale étant l’œuvre de cinq coureurs (McRae, Manzoni, Vogondy, Gasperoni, Valoti) rejoints seulement dans les 14 derniers kilomètres.
Dans la chaleur du Sud, Danilo Di Luca, l’un des jeunes les plus ambitieux du peloton italien, a enlevé la cinquième étape du Tour d’Italie cycliste, hier, à Peschici, où son compatriote Matteo Tosatto s’est emparé du maillot rose de leader. «Je recommencerai», avait annoncé Di Luca, tout marri de son sprint manqué la veille. Sur la rampe tortueuse menant à la ligne...