Actualités - CHRONOLOGIE
Golfe Les monarchies pétrolières s'ouvrent aux investissements étrangers, estime un responsable US
le 19 mai 2000 à 00h00
Les pays arabes du Golfe, qui absorbent moins de 1 % des investissements mondiaux, montrent des signes d’ouverture de leurs marchés et commencent à faciliter les restrictions imposées aux investisseurs étrangers, a estimé un responsable américain. «Nous accueillons très favorablement l’ouverture qui s’instaure au niveau des investissements dans le Golfe», a déclaré à la presse un responsable du département américain du Commerce, Jan Kalicki, au terme d’une visite au Koweït, dernière étape d’une tournée dans le Golfe. «Les pays du Golfe adoptent de plus en plus une attitude permettant aux investisseurs (étrangers) de décider eux-mêmes des termes et des conditions des investissements», ainsi qu’une «certaine position n’obligeant pas les investisseurs étrangers à être parrainés ou à se limiter à un pourcentage» des parts pour détenir une compagnie mixte, a-t-il poursuivi. «C’est un climat sain, car cela signifie que nous comptons sur le bon jugement des investisseurs dans le secteur privé», a ajouté le responsable américain, qui s’est rendu à la tête d’une délégation de son pays en Arabie séoudite, aux Émirats arabes unis et à Qatar, outre le Koweït. Il a affirmé avoir offert à ces pays de signer des accords d’investissements pour garantir les droits des hommes d’affaires américains et des pays du Conseil de coopération du Golfre (CCG : Arabie séoudite, Koweït, Émirats, Qatar, Bahreïn et Oman). Les États-Unis sont les plus grands partenaires commerciaux du CCG avec des échanges économiques, portant également sur les achats d’armes, évalués à plus de 24 milliards de dollars, et des investissements de plus de 10 milliards de dollars en 1999. Il a affirmé que son pays accueillait favorablement les nouvelles législations en Arabie séoudite et au Koweït pour attirer les investissements étrangers et indiqué que les firmes pétrolières américaines étaient particulièrement intéressées par le secteur énergétique des pays du Golfe. M. Kalicki a indiqué avoir examiné à Koweït les perspectives d’une participation américaine au plan de développement du secteur pétrolier au Koweït. Les firmes étrangères sont appelées à investir 7 milliards de dollars d’ici à l’an 2003 pour développer les champs pétroliers du nord de l’émirat dans l’objectif de porter la capacité de production du Koweït à 2,5 millions de barils par jour (mbj) en 2000 et à 3 mbj en 2005, contre près de 2,2 mbj actuellement.
Les pays arabes du Golfe, qui absorbent moins de 1 % des investissements mondiaux, montrent des signes d’ouverture de leurs marchés et commencent à faciliter les restrictions imposées aux investisseurs étrangers, a estimé un responsable américain. «Nous accueillons très favorablement l’ouverture qui s’instaure au niveau des investissements dans le Golfe», a déclaré à la presse...
Les plus commentés
Après le « coup d’État » Salam, le tandem chiite prêt à aller de l’avant ?
Le duo Hezbollah-Amal prend sa revanche… mais ne coupe pas tous les ponts
Le tandem chiite ne boudera pas le nouveau cabinet