Carnet Disparition

l Douglas Fairbanks Jr. Le plus dur, pour Douglas Fairbanks Jr, ce fut de supporter le poids de la gloire de son père, l’illustrissime Douglas Fairbanks, et, plus encore de s’en libérer (ce qui prit du temps et beaucoup d’efforts). Il faut rappeler que le paternel, surnommé «Doug», a été une des stars les plus brillantes du cinéma muet. Amoureux infatigable, aventurier intrépide, acrobate et duelliste, il triompha en Don Juan, en Zorro, en Robin des Bois... on en passe (successeur attitré: Errol Flynn). Né en 1907 à New York, Fairbanks fils ne tarde pas à s’intéresser au cinéma, y compris comme producteur (le théâtre l’avait également attiré, après son passage aux Beaux-Arts de Paris). Mais il lui fallut attendre 1937 (il avait donc 30 ans) pour que le grand public lui accorde enfin son attention. D’autant plus facilement que le jeune comédien ressemblait de plus en plus à son père. Il joue dans le film de John Cromwell, The Prisoner of Zenda, aux côtés de Ronald Colman, Madeleine Carroll et David Niven. Un autre grand film d’aventures, Gunga Din, de George Stevens (1939), avec aussi Cary Grant, Joan Fontaine et Victor McLaglen, conforte son succès. Par la suite, sa carrière ira en déclinant. Dernière apparition à l’écran, en 81, dans Ghost Story, de John Irvin (avec Fred Astaire!). Titre de célébrité (relative): Douglas Fairbanks Jr avait été, de 1928 à 1933, marié à Joan Crawford, une des stars (MGM) des années d’or d’Hollywood.