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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Opposition - L'ancien chef du gouvernement appelle de nouveau au départ des troupes syriennes Aoun : Paris a un rôle de premier ordre à jouer au Liban

La Syrie, comme Israël, doit se retirer du Liban, conformément aux résolutions des Nations unies, et la France a «un rôle de premier ordre» à jouer pour l’y contraindre, a affirmé le général Michel Aoun, dans une tribune, publiée hier au quotidien Libération. «La France est appelée une fois encore à jouer un rôle de premier ordre» pour que les troupes syriennes se retirent du Liban, a écrit le général Aoun qui affirme que «s’il est une assistance nécessaire au Liban, ce n’est pas celle de la Syrie qui est la plus indiquée». «Une voie et une seule est possible pour régler le problème libanais (...) elle consiste en une application stricte du droit international, et notamment des résolutions 425, 426 et 520» du Conseil de sécurité de l’Onu, selon l’ancien chef du gouvernement de militaires. «Ces résolutions (...) offrent à elles seules un cadre suffisant à la restitution de la souveraineté libanaise», a-t-il fait valoir. Soulignant que «les deux premières résolutions sont enfin en voie d’application du fait du retrait israélien», le général Aoun a estimé qu’il «faut saisir la dynamique engagée pour convaincre la Syrie ou la contraindre à appliquer la résolution 520» de septembre 1982 «qui stipule clairement le retrait de toutes les forces étrangères du Liban». Selon le général Aoun, le texte de cette résolution concerne «au premier chef les 35 000 soldats syriens déployés» au Liban. Pour le général Aoun, c’est «parce qu’il est conscient du danger qu’il encourt s’il était appelé à se conformer au droit international, aux résolutions onusiennes, ainsi qu’aux engagements pris auprès de la communauté internationale, que le régime syrien a mis en branle un dispositif politique et médiatique mettant à profit les institutions politiques libanaises». «Sous la férule syrienne, les autorités de Beyrouth s’emploient, d’une part, à entraver le retrait israélien, d’autre part, à légitimer ladite “présence”. Soudainement, elles se démarquent de ce qui a constitué le fondement de la revendication du Liban auprès de l’Onu, à savoir le strict respect des résolutions du Conseil de sécurité. Elles dilapident les ultimes acquis du Liban sur la scène internationale», a-t-il déploré. Il a évoqué «les obstacles posés par les autorités libanaises pour entraver le retrait israélien : Hier, elles appelaient au jumelage des volets syrien et libanais en liant le sort du Golan à celui du Liban-Sud. Aujourd’hui, elles lient ce retrait au règlement des dossiers épineux et complexes du conflit israélo-arabe, comme celui des réfugiés palestiniens. Cette attitude obstructionniste masque mal leur totale soumission à la Syrie qui voit d’un mauvais œil lui échapper la carte libanaise», a-t-il déclaré.
La Syrie, comme Israël, doit se retirer du Liban, conformément aux résolutions des Nations unies, et la France a «un rôle de premier ordre» à jouer pour l’y contraindre, a affirmé le général Michel Aoun, dans une tribune, publiée hier au quotidien Libération. «La France est appelée une fois encore à jouer un rôle de premier ordre» pour que les troupes syriennes se...