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Actualités - CHRONOLOGIE

Soins au masculin Dix ans de moins face au miroir (photos)

Un crâne qui se dégarnit, des paupières fripées, une musculature raidie, une silhouette qui s’empâte... C’est là, certes, des constations qui, même chez le plus réussi des hommes «arrivés», n’incitent pas à la bonne humeur. Jusqu’à maintenant, les hommes n’avaient d’autres recours que la résignation, la désolation secrète, l’indifférence. Ou alors du réconfort payant... Aujourd’hui, la science vole à leur secours. Les améliorations et rectifications permettent des remises en état dignes des plus habiles des restaurateurs. Chutes, affaissements, empâtements et autres sinistres sont estompés comme par miracle. Calvitie, luisant souci... L’âge idéal pour renflouer une chevelure masculine qui se dégonfle c’est la quarantaine. La chute s’est, en ce moment de la vie, stabilisée et le spécialiste peut avoir une idée précise de la zone périphérique donneuse et le parti qu’il peut tirer de cette «couronne». L’intervention («microgreffes capillaires») consiste à prélever des lamelles de l’épaisseur d’un cheveu, porteuses chacune de trois ou quatre cheveux enracinés dans leur longueur. Elles seront replacées par le médecin sur les zones chauves. Une broderie chirurgicale sera exécutée sous anesthésie locale, accompagnée d’un sédatif léger. Une séance de mille greffons se traduit par l’implantation de quatre mille cheveux. Si le sujet souhaite une chevelure plus fournie, la procédure recommence en implantant les cheveux toujours derrière la ligne frontale et en alternant anciens et nouveaux cheveux. Calculer une dizaine de jours avant que les résultats deviennent indécelables. Si la chute est modérée, il existe un médicament à base de Finastéride, efficace dans les alopécies androgéniques (chute provoquée par une cause hormonale). Cette substance bloque les effets de la testostérone sur les follicules pileux. Les résultats sont assez convaincants, particulièrement si c’est le haut du crâne qui est en train de se dégarnir. Il va de soi que l’avis médical est indispensable. Dans le cas où il n’existe pas de contre-indication et la prise d’un comprimé par jour permise, les résultats sont perceptibles ou convaincants, selon les cas, au bout d’un an de traitement (arrêt de la chute pour 86 % et augmentation de la densité capillaire pour 48 % d’entre eux). Poches, rides, bourrelets La chirurgie esthétique peut faire des miracles. Les paupières des hommes vieillissent plus mal que celles des femmes qui sont plus allongées. Surtout sous l’influence d’abus de tabac, d’alcool et de manque de sommeil. En Occident, cette chirurgie esthétique pour hommes constitue la chirurgie la plus demandée après la cinquantaine. La démarche toutefois constitue pour le chirurgien une intervention délicate où il faut réduire au minimum les cicatrices. Ainsi, les poches graisseuses sont enlevées par une incision faite à l’intérieur de la paupière inférieure. Les rides autour des yeux sont traitées au laser. Quant au lifting total, vers soixante-cinq ans, on intervient pour remonter les traits, retendre le cou, effacer le double menton. Les cicatrices sont étudiées pour ne pas nuire à la plastique masculine (incisions en biais, à la lisière des cheveux et derrière l’oreille). Calculer une quinzaine «d’invisibilités». La liposuccion permet d’effacer d’un coup les petits excès de graisse, les inesthétiques bourrelets, surtout sur une peau qui reste plus élastique que celle des femmes, les hommes n’étant pas soumis à l’épreuve de la maternité. Le laser permet, lui, de faire disparaître taches de soleil, petites imperfections cutanées, taches sur les mains, les crânes dégarnis, les tempes. Mais aussi les verrues et les grains de beauté inesthétiques ou mal placés.
Un crâne qui se dégarnit, des paupières fripées, une musculature raidie, une silhouette qui s’empâte... C’est là, certes, des constations qui, même chez le plus réussi des hommes «arrivés», n’incitent pas à la bonne humeur. Jusqu’à maintenant, les hommes n’avaient d’autres recours que la résignation, la désolation secrète, l’indifférence. Ou alors du réconfort...