Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Manifeste Des intellectuels appellent l'Etat à rassurer la population

Un groupe d’intellectuels a publié un manifeste contenant ses recommandations sur la question du retrait israélien. «Nous appelons à combler le fossé entre les aspirations du peuple à la paix et à la sécurité, et le discours officiel, qui ne semble guère préoccupé de rassurer une large frange du peuple libanais en général, et la population du Liban-Sud en particulier», précise le communiqué. Les auteurs du communiqué considèrent la libération du Liban-Sud comme le fruit des sacrifices du peuple libanais et de sa Résistance. «Nous appelons à renforcer cette victoire nationale en favorisant le dialogue intérieur», poursuivent-ils. «Il faut entamer un langage de dialogue qui exclu le vocabulaire de la guerre civile et s’appuie sur les arguments qui unissent les Libanais. Il est indispensable d’adopter un discours unanimement accepté, dépassant les deux discours extrémistes qui se fondent sur l’animosité ou le suivisme envers la Syrie et qui ne servent pas l’intérêt de la nation». En ce qui concerne plus spécifiquement la responsabilité de l’État, le communiqué énumère les recommandations suivantes : considérer de façon très claire le retrait israélien comme une victoire libanaise et un échec du plan de l’État hébreu au Liban ; éliminer tous les obstacles qui peuvent nuire à cet accomplissement national, insister sur le rôle de l’État libanais auprès des forces de l’Onu dans le cadre de l’application des résolutions 425 et 426, sans laisser libre cours aux accusations arbitraires ; rassurer la population des régions occupées en contribuant, notamment, à développer ces zones. Selon les auteurs du communiqué, la société civile a aussi un rôle à jouer, celui de célébrer unanimement la libération et de contribuer, par des écrits ou par des actes, à créer un climat sain dans le pays. Le communiqué est signé par Ahmed Beydoun (professeur), Ahmed Jaber (écrivain), Adib Abou Habib (syndicaliste), Élias Khoury (critique), Antoine Haddad, (économiste), Paul Achkar (journaliste), Jamil Gebran (avocat), Jihad Zein (journaliste), Wadad Chakhtoura (présidente du Rassemblement démocrate féminin), Walid Slaiby (membre fondateur du Mouvement des droits de l’homme), Ziad Majed (écrivain), Habib Sadek (secrétaire général du Conseil culturel du Liban-Sud), Hassan Krayem (professeur), Tannous Bassil (médecin), Youssef Khalil (économiste), Kamal Hamdane (économiste), Linda Matar (présidente de la Ligue des droits de la femme), Majed Fayad (avocat), Mohammed Hussein Chamseddine (écrivain), Mohammed Matar (avocat), Mahmoud Soueid (directeur de l’Institut d’études palestiniennes), Massoud Daher (historien), Michel Akl (ingénieur), Sleiman Takieddine (avocat), Samah Idriss (rédacteur en chef de la revue Adab), Samir Frangié (coordinateur du Congrès permanent de dialogue), Simon Karam (ancien ambassadeur), Abbas Nahlé (avocat), Abdallah Rizk (professeur), Fadi Moghaizel (président de la Fondation Joseph et Laure Moghaizel), Charbel Nahas (économiste), Ghaleb Abou Maslah (économiste), Hassan Moukalled (journaliste) et Ibrahim el-Amine (journaliste).
Un groupe d’intellectuels a publié un manifeste contenant ses recommandations sur la question du retrait israélien. «Nous appelons à combler le fossé entre les aspirations du peuple à la paix et à la sécurité, et le discours officiel, qui ne semble guère préoccupé de rassurer une large frange du peuple libanais en général, et la population du Liban-Sud en particulier»,...