Philippines Manille refuse de payer une rançon aux ravisseurs

Les autorités philippines ont livré hier des informations contradictoires sur les exigences des rebelles qui retiennent 21 personnes en otages depuis plus de trois semaines, renforçant les critiques sur la gestion de cette crise qui traîne en longueur. Le principal négociateur du gouvernement, Roberto Aventajado, a assuré que les ravisseurs n’avaient pas exigé une rançon de deux millions de dollars pour libérer une Allemande en mauvaise santé, contredisant une déclaration du ministre philippin des Affaires étrangères, qui accompagne le président Joseph Estrada en visite officielle en Chine. Cependant, le chef de la diplomatie philippine, Domingo Siazon, a affirmé qu’il y avait eu demande de rançon, que les autorités avaient rejeté cette exigence et insistaient pour qu’il y ait un accord d’ensemble. Les négociateurs présents sur l’île de Jolo comptent débuter aujourd’hui de véritables pourparlers avec les rebelles du groupuscule séparatiste musulman Abu Sayyaf.