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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Bkerké Sfeir : nous souffrons encore des séquelles de la guerre

Prenant la parole devant une délégation de pèlerins français, le patriarche maronite Mgr Nasrallah Sfeir a indiqué que «les Libanais ont connu des moments difficiles». «Ils continuent à souffrir des séquelles de la guerre, a-t-il ajouté, et ils attendent toujours une paix que devrait leur assurer un processus dont ils espèrent beaucoup». Mgr Sfeir a souligné à l’intention de ses visiteurs que la convivialité islamo-chrétienne avait réussi, avant d’évoquer la situation qui prévaut au Sud et plus particulièrement le retrait israélien . «Nous nous attendons à un imminent retrait israélien annoncé pour le 7 juillet, et nous espérons voir cette échéance se dérouler sans accroc», a-t-il affirmé avant d’ajouter : «Mais il nous reste à résoudre le problème des Palestiniens au Liban. Ils sont là depuis 50 ans et leur présence est un poids que nous n’arrivons plus à supporter, d’autant plus qu’il est à l’origine d’un déséquilibre démographique certain que nous ne pouvons admettre». Après avoir évoqué la présence de 40 000 soldats syriens au Liban depuis vingt-quatre ans, le prélat maronite a ajouté : «Toutes ces réalités font que le Liban n’est pas maître de son destin. J’espère qu’il le deviendra un jour, ce qui lui permettra de recouvrer son indépendance , sa souveraineté , sa liberté». En conclusion, Mgr Sfeir a rappelé la responsabilité de la communauté internationale dans l’établissement de la justice au Proche-Orient, déclarant : «Les responsabilités dans la région ne sont pas bien délimitées. Nous attendons de la communauté internationale qu’elle respecte la justice, s’agissant de toutes les parties, y compris le Liban».
Prenant la parole devant une délégation de pèlerins français, le patriarche maronite Mgr Nasrallah Sfeir a indiqué que «les Libanais ont connu des moments difficiles». «Ils continuent à souffrir des séquelles de la guerre, a-t-il ajouté, et ils attendent toujours une paix que devrait leur assurer un processus dont ils espèrent beaucoup». Mgr Sfeir a souligné à...