Liban-Sud - Hoss satisfait de la position de Paris Les fermes de Chebaa sont libanaises, affirme Damas

Un nouvel élément, qui pourrait être déterminant pour le Liban, est apparu dans le cadre du conflit libano-israélien sur l’appartenance des fermes de Chebaa : par la voix de son chef de la diplomatie, M. Farouk el-Chareh, Damas a assuré hier qu’elles étaient propriétés libanaises. Reste à savoir si ces assurances syriennes seront jugées suffisantes par l’Onu pour confirmer l’appartenance libanaise de ces fermes. Car jusqu’à présent, le secrétaire général des Nations unies, M. Kofi Annan, estime qu’une carte internationale est nécessaire pour déterminer les frontières et permettre à l’Onu de confirmer que les hameaux appartiennent bel et bien au Liban, selon des sources diplomatiques à Beyrouth. Apparemment, le problème n’est pas près d’être résolu. Son règlement pourrait même être reporté jusqu’après le retrait israélien. Mais encore faut-il convaincre le Liban et la Syrie de l’opportunité d’un tel projet. À en croire les mêmes sources, l’émissaire de l’Onu, M. Terje Roed-Larsen, pourrait effectuer la semaine prochaine une nouvelle tournée régionale. Entre-temps, Paris s’est aligné sur les positions des États-Unis et de la Russie en affirmant qu’il appartient à l’Onu de se prononcer au sujet du sort des fermes de Chebaa. Une position que le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, a salué, la qualifiant de «positive».