Justice Libération de sept aounistes

Sept étudiants aounistes ont été libérés samedi alors que les demandes de remise en liberté de deux autres ont été rejetées. Quatre étudiants, condamnés le 19 avril dernier par le Tribunal militaire à des peines de prison allant de quinze à vingt et un jours, ont été relâchés samedi soir. Parmi eux, figure Naïm Aoun, neveu du général Michel Aoun. Le recours des deux autres étudiants Rabih Maalouli et Paul Bassil, condamnés respectivement le 19 avril dernier à des peines de prison d’un mois et d’un mois et demi, a été rejeté par le Tribunal militaire. De son coté, le tribunal de première instance a ordonné la mise en liberté sous caution de 200 000 livres libanaises chacun des trois étudiants, Elsie Mouffarège, Jean Bassil et Sélim Ali Ramlawi, arrêtés dans la nuit du mercredi à jeudi, alors qu’ils placardaient dans la montagne proche de Beyrouth des listes de noms de leurs camarades détenus. Ces trois étudiants devront toutefois se présenter devant le tribunal le 25 mai prochain. Par ailleurs, le Courant national libre (CNL, mouvement aouniste) a démenti les informations selon lesquelles le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, aurait délégué «une personnalité» pour se réunir avec les responsables du courant à Beyrouth. «Nous conférons régulièrement avec le patriarche maronite pour le mettre au courant des derniers développements sur la scène locale», a indiqué le communiqué. «Plusieurs réunions ont eu lieu avec Mgr Sfeir ces derniers jours», a ajouté le communiqué indiquant que les détails des différentes arrestations arbitraires lui ont été communiqués.