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Actualités - DISCOURS

Social - La CGTL a célébré lundi la fête du Travail Abou-Rizk : le 1er mai, une révolution contre l'exploitation

La CGTL a célébré lundi la fête du Travail au cours d’un meeting oratoire organisé en son nouveau siège de la corniche du Fleuve. Dans son allocution, le président de la centrale ouvrière, Élias Abou-Rizk, a décrit le 1er mai comme étant une «révolution contre la tyrannie et l’exploitation et une lutte perpétuelle pour la dignité humaine». Le meeting s’est déroulé en présence du ministre du Travail et des Affaires sociales Michel Moussa représentant le chef de l’État, du député Ayoub Hmayed représentant le président de l’Assemblée nationale et du ministre de la Défense Ghazi Zeaïter représentant le chef du gouvernement. Étaient également présents : les présidents du conseil social et économique Roger Nasnass, de l’Association des industriels Jacques Sarraf, de l’Association des commerçants Nadim Assi, de l’Ordre des ingénieurs Samir Doumit, le directeur général du ministère du Travail Ratib Saliba, le directeur régional de l’Organisation internationale du travail (OIT) Ibrahim Souss, les chefs des syndicats ouvriers et de nombreuses autres personnalités. Premier à prendre la parole, le représentant du conseil exécutif de la Ligue des professeurs à plein temps de l’Université libanaise, Mohammed Khreibani, a brossé un sombre tableau de la situation économique et évoqué «la hausse du chômage, l’inflation galopante et la course à l’émigration». Il a également appelé l’État à verser les arriérés de l’effet rétroactif à plus de 150 mille familles, «ce qui équivaut à injecter une somme de 800 millions de dollars sur le marché et à assurer ainsi une relance de l’économie libanaise, surtout que cette somme est due au Trésor par les deux sociétés opératrices du réseau cellulaire». Le Dr Ahmed Sanjakdar et Mme Amal Fakhreddine, représentant respectivement les enseignants du cycle secondaire et la Ligue des instituteurs des écoles publiques, devaient ensuite prendre la parole à tour de rôle pour rendre hommage aux travailleurs et réitérer leurs revendications. Dans son allocution, M. Abou-Rizk a déploré «la faim et la pauvreté dont souffre la moitié des Libanais, le chômage de dizaines de milliers d’ouvriers, l’émigration de centaines de milliers de jeunes, l’accroissement de la dette publique et la négligence de l’État au niveau des revenus du réseau cellulaire et des biens-fonds maritimes». M. Abou-Rizk s’en est aussi pris à «l’État des dossiers ouverts et jamais fermés, celui des dizaines d’autres dossiers qui ne seront jamais ouverts, celui de la répression policière, celui des semblants de solutions, celui du refus de dialoguer». Il a ensuite affirmé que «le 1er mai est la révolution ouvrière contre la tyrannie, l’oppression et l’exploitation, ainsi qu’une lutte perpétuelle pour la dignité humaine». Après avoir rendu un vibrant hommage à la résistance contre l’occupation israélienne, il a réclamé l’application des principes énoncés dans le discours d’investiture du chef de l’État. Un nouveau siège pour la CGTL D’autre part, M. Abou-Rizk a tenu samedi dernier une conférence de presse au cours de laquelle il a énuméré les diverses étapes de la construction du nouveau siège de la CGTL. Au cours de cette conférence de presse destinée à célébrer l’achèvement de la première étape des travaux, M. Abou-Rizk a rendu hommage aux efforts des syndicalistes qui «ont œuvré, plus de quarante ans durant, à la réalisation de ce rêve».
La CGTL a célébré lundi la fête du Travail au cours d’un meeting oratoire organisé en son nouveau siège de la corniche du Fleuve. Dans son allocution, le président de la centrale ouvrière, Élias Abou-Rizk, a décrit le 1er mai comme étant une «révolution contre la tyrannie et l’exploitation et une lutte perpétuelle pour la dignité humaine». Le meeting s’est...