La Libanaise Marie Michel Moarbès et les 20 autres otages détenus depuis une dizaine de jours par le groupe musulman rebelle d’Abu Sayyaf dans l’île de Jolo aux Philippines ont vécu hier une journée particulièrement angoissante. Les kidnappeurs ont menacé de décapiter deux prisonniers étrangers si l’armée n’arrêtait pas ses opérations contre eux. Une fusillade avait éclaté, en début d’après-midi, entre des militaires philippins et les rebelles à 300 mètres du camp où sont retenus les otages. Un soldat aurait été tué et sept autres blessés. L’accrochage entre les soldats et les rebelles s’est produit «par hasard», selon les autorités qui n’auraient pas l’intention, à la demande de plusieurs puissances occidentales, de lancer un assaut pour libérer les prisonniers par la force. De leur côté, les touristes captifs, malades, affamés et à bout ont lancé un appel aux autorités philippines afin qu’elles lèvent leur dispositif militaire pour permettre la poursuite du ravitaillement. Selon eux, toute tentative des troupes gouvernementales de leur venir en aide entraînerait un bain de sang.
La Libanaise Marie Michel Moarbès et les 20 autres otages détenus depuis une dizaine de jours par le groupe musulman rebelle d’Abu Sayyaf dans l’île de Jolo aux Philippines ont vécu hier une journée particulièrement angoissante. Les kidnappeurs ont menacé de décapiter deux prisonniers étrangers si l’armée n’arrêtait pas ses opérations contre eux. Une fusillade...
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