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Actualités - CHRONOLOGIE

Moratinos le 8 mai à Beyrouth Efforts de l'Onu et de l'UE pour un retrait sans incident

À mesure que l’échéance du retrait israélien se rapproche, les efforts diplomatiques se multiplient en vue d’aplanir les difficultés susceptibles de surgir après la libération du Sud. Parallèlement à la visite qu’effectuera au Liban la semaine prochaine l’émissaire de l’Onu Terje Roed-Larsen, le coordonnateur européen pour le processus de paix au Moyen-Orient, Miguel Angel Moratinos, arrivera à Beyrouth le 8 mai pour une série d’entretiens avec les dirigeants libanais. Selon une source diplomatique européenne, la mission de M. Moratinos sera cette fois-ci différente des autres dans la mesure où il ne se contentera pas de s’informer de la position des responsables du pays. Il les notifiera en effet de l’appui de l’Union européenne au retrait israélien et au rôle que les Nations unies doivent assumer dans ce cadre. La même source indique que M. Moratinos expliquera aussi aux autorités libanaises le travail accompli par l’UE au niveau du recensement des réfugiés palestiniens au Liban et des moyens d’améliorer leurs conditions de vie dans les camps en attendant les décisions radicales qui seraient prises dans le cadre des négociations. La tournée de Roed-Larsen La tâche de l’émissaire du secrétaire général de l’Onu M. Roed-Larsen dans la région n’est pas aisée. La tournée qu’il a entamée en Israël semble en effet se heurter à des conditions que Tel-Aviv pose à son retrait du Liban. Le Premier ministre Ehud Barak a signifié à M. Roed-Larsen qu’il ne saurait être question pour l’État hébreu de s’abstenir de riposter à des attaques en provenance du territoire libanais. «Nous respectons la souveraineté du Liban mais nous n’abandonnerons pas notre droit à la légitime défense», aurait déclaré M. Barak à son interlocuteur. Ce dernier aurait alors répondu qu’une telle attitude serait sans doute rejetée par le Liban et par d’autres parties. Selon la source européenne susmentionnée, on ignore encore si le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan se risquerait à contribuer à l’application des résolutions 425 et 426 en l’absence de garanties. Les pays disposés à participer à la mission de la Finul accepteraient-ils d’ailleurs d’exposer leurs forces aux conséquences d’éventuelles confrontations militaires ? Les États-Unis et la France auraient fait allusion à la possibilité de retirer les Casques bleus du Sud en l’absence d’un climat permettant à ces forces d’accomplir leur mission. En tout état de cause, selon un ambassadeur étranger en poste à Beyrouth, l’émissaire onusien aurait un délai d’environ deux semaines pour aplanir les obstacles qui s’opposeraient à sa mission et élaborer un rapport exhaustif des résultats de sa tournée.
À mesure que l’échéance du retrait israélien se rapproche, les efforts diplomatiques se multiplient en vue d’aplanir les difficultés susceptibles de surgir après la libération du Sud. Parallèlement à la visite qu’effectuera au Liban la semaine prochaine l’émissaire de l’Onu Terje Roed-Larsen, le coordonnateur européen pour le processus de paix au Moyen-Orient,...