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Actualités - CHRONOLOGIE

Travaux israéliens près de la frontière

Des pelleteuses gardées par des soldats israéliens ont commencé à creuser le sol à la frontière avec le Liban, en préparation du prochain retrait israélien en juillet. Ces travaux consistent à repositionner le grillage de la frontière afin qu’il serpente le long de la frontière internationale, en accord avec la résolution 425 des Nations unies. Les responsables militaires et ouvriers israéliens sur le site refusent toutefois de dire ce qui est précisément en cours de construction ici et là, le long de la frontière, a constaté le correspondant de l’AFP dans les différents endroits qu’il a visités. Ces responsables militaires consentent seulement à dire que ces travaux «contribuent à améliorer les points de défense israéliens nécessaires après le retrait». Éparpillés sur le sol sur le site de construction, à l’extérieur de Ghajar, des dizaines de plaques de béton attendent manifestement d’être utilisés à la protection de réseaux électriques souterrains. Une zone de plusieurs centaines de mètres carrés a été nettoyée de sa végétation et aplanie, donnant à penser qu’elle pourrait être le début d’une base aérienne et de sa piste d’atterrissage, a noté le correspondant de l’AFP. Une source israélienne haut placée, ayant requis un strict anonymat, a en outre indiqué à l’AFP qu’un budget d’une centaine de millions de dollars a été alloué pour de tels projets, en vue du retrait. Plus à l’ouest, à un poste militaire protégé par des chars d’assaut, près de la ville israélienne de Zarit, des ouvriers s’affairent à mettre en place des filets d’acier destinés à faire écran à des obus de mortier ou à des missiles. Au moins un bunker supplémentaire a été construit sur ce site et de nouveaux câbles de télécommunications ont été posés. À un poste d’observation, un mur de béton a été élevé et près du petit village de Netua, des soldats dans une Jeep de surveillance frontalière équipée de mitrailleuses regardent des ouvriers enterrer de nouvelles lignes téléphoniques. Plus à l’est, près du village d’Avivim, un bulldozer élargit le chemin sablonneux qui longe le côté israélien de la frontière, et qui est utilisé pour repérer d’éventuelles traces au cas où la barrière de dix lignes de fils de fer barbelés serait franchie. Des bulldozers pouvaient aussi être aperçus travaillant sur des bases militaires près de postes de contrôle actuels que franchissent, entre le Liban-Sud et Israël, soldats israéliens, miliciens de l’Armée du Liban-Sud (ALS) et travailleurs libanais. La plupart du travail préparatoire a été effectué à l’intérieur des installations et a consisté à introduire de grandes quantités d’équipements électroniques, a par ailleurs indiqué le responsable israélien au correspondant de l’AFP. Malgré tous ces travaux de renforcement, des habitants de villages frontaliers ont commencé à partir, se plaignant que l’armée n’en fasse pas assez pour les protéger.
Des pelleteuses gardées par des soldats israéliens ont commencé à creuser le sol à la frontière avec le Liban, en préparation du prochain retrait israélien en juillet. Ces travaux consistent à repositionner le grillage de la frontière afin qu’il serpente le long de la frontière internationale, en accord avec la résolution 425 des Nations unies. Les responsables militaires...