Baabda La politique de Lahoud à la base du retrait, affirment les loyalistes

Parallèlement aux démarches diplomatiques intensives entreprises par l’Exécutif à plus d’un niveau et dans plus d’une capitale étrangère afin de paver la voie au retrait de l’armée israélienne du Liban-Sud et de la Békaa-Ouest, en juillet prochain, le pouvoir a entamé une offensive sur le plan médiatique afin de clarifier à l’adresse de l’opinion publique les circonstances dans lesquelles se prépare le retrait israélien. De sources proches de Baabda on souligne notamment sur ce plan que «le Liban se prépare à un acquis historique». «Ce n’est sûrement pas un hasard si cet acquis survient à l’ombre du mandat du président Émile Lahoud», précisent les sources loyalistes, qui ajoutent que «c’est la politique suivie par le chef de l’État depuis son accession à la présidence de la République qui a permis au Liban d’enregistrer une telle victoire». Les mêmes milieux indiquent que cette politique tracée par le président Lahoud s’inscrit «dans le prolongement de l’attitude sage qu’il avait déjà adoptée lorsqu’il était commandant en chef de l’armée». «Grâce à l’attitude du président Lahoud, affirme-t-on de mêmes sources, la position libanaise est désormais unifiée et il s’est établi une solidarité entre l’État, la Résistance et le peuple. De ce fait, c’est cette politique suivie par le président Lahoud qui a amené les grandes puissances et Israël à prendre conscience du fait que la seule issue à la situation qui prévalait au Liban-Sud était le retrait total de l’armée israélienne». Les sources loyalistes soulignent, par ailleurs, que le président Lahoud a eu le mérite de remettre sur le tapis d’une manière ferme le problème de la présence palestinienne au Liban, ce qui a amené le Canada, affirment les milieux en question, à entreprendre une initiative sur la scène proche-orientale afin d’examiner ce dossier avec les dirigeants de la région. «Avant le président Lahoud, indiquent également les sources de Baabda, le Liban paraissait se résigner à accepter le fait accompli palestinien».