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Actualités - CHRONOLOGIE

Tchétchénie Moscou fait fi des critiques de l'Onu

Les critiques de l’Onu sur la situation des droits de l’homme en Tchétchénie ont été accueillies par un concert de réactions indignées en Russie, alors que l’armée a poursuivi avec la même intensité son offensive contre les rebelles indépendantistes. L’espoir d’une solution politique paraissait en outre extrêmement mince, le Kremlin et le président tchétchène Aslan Maskhadov n’ayant plus de contact depuis plus d’un mois, selon un responsable de la présidence russe, Sergueï Iastrjembski. Le ministère des Affaires étrangères a été le premier à réagir à la résolution adoptée mardi par la commission de l’Onu, dénonçant un vote «dans la meilleure tradition de la guerre froide». La résolution de l’Onu enjoint la Russie de créer d’urgence une commission nationale d’enquête indépendante sur les allégations faisant état de violations des droits de l’homme en Tchétchénie. Tout en s’estimant «déçu» par cette condamnation, le représentant du Kremlin pour les droits de l’homme en Tchétchénie Vladimir Kalamanov a refusé d’y voir une «tragédie» pour la Russie. Les généraux russes ont martelé ces derniers jours leur refus de toute négociation avec Aslan Maskhadov, considérant qu’il s’agirait d’une «trahison». Sur le terrain, les forces russes ont poursuivi leurs bombardements contre les rebelles dans le sud de la Tchétchénie, affirmant avoir tué au moins une dizaine d’indépendantistes. Le patriarcat a enfin fait état de l’exécution par ses ravisseurs d’un prêtre orthodoxe enlevé en Tchétchénie le 29 janvier 1996, lors de la Première Guerre.
Les critiques de l’Onu sur la situation des droits de l’homme en Tchétchénie ont été accueillies par un concert de réactions indignées en Russie, alors que l’armée a poursuivi avec la même intensité son offensive contre les rebelles indépendantistes. L’espoir d’une solution politique paraissait en outre extrêmement mince, le Kremlin et le président tchétchène...