Liban-Sud - Pour Chareh, le déploiement de la Finul reste hypothétique Hoss s'emploie à calmer les inquiétudes (photo)

Après avoir exprimé des réserves sur le déploiement d’une force multinationale au Liban-Sud consécutivement au repli israélien et mis en garde contre les conséquences d’un retrait unilatéral, Beyrouth s’emploie à calmer les esprits en assurant que le retrait prévu d’ici à juillet ne laissera pas de vide, puisqu’il sera comblé par une force multinationale. C’est ce que le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, a fait valoir hier, alors qu’à Paris, le chef de la diplomatie syrienne, M. Farouk el-Chareh, formulait une série de réserves. Selon le ministre syrien, le déploiement de Casques bleus sur la frontière reste «hypothétique». «Nous ne savons pas pourquoi il faudra déployer une telle force, ni quels seront sa nature et ses objectifs», a-t-il déclaré, sans exclure toutefois le déploiement de Casques bleus dans la zone évacuée par les Israéliens. M. Chareh devait notamment mettre l’accent sur les risques liés à cette initiative. Parallèlement, dans les milieux proches de M. Hoss, on insistait en soirée sur le refus du Liban de jouer le rôle de garde frontière pour Israël.