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Actualités - CHRONOLOGIE

Kidnapping - Le rapt des touristes revendiqué par le groupe Abu Sayyaf On est toujours sans nouvelles de la libanaise enlevée en Malaisie (photo)

On est toujours sans nouvelles de la jeune Libanaise, Marie Moarbès, fille de Me Michel et de Mme Sarwat Moarbès, enlevée dimanche soir en Malaisie avec un groupe de touristes, comprenant des Européens, dont plusieurs femmes. Les vacanciers, qui se trouvaient sur l’île de Sipadan, paradis de la plongée situé dans l’est de la Malaisie, près des Philippines, ont été attaqués par six hommes armés qui ont enlevé en tout 21 personnes, dont dix touristes étrangers. Parmi ces derniers, se trouvait Marie Moarbès (33 ans), diplômée en arts graphiques et établie depuis plusieurs années à Paris. Passionnée de plongée, elle s’était rendue à Sipadan, par l’intermédiaire d’une agence de voyages, à partir de la capitale française. Des islamistes séparatistes philippins, le groupe Abu Sayyaf, ont revendiqué hier l’enlèvement. À Beyrouth, les autorités ont entamé des démarches en vue d’obtenir la libération de Marie Moarbès. Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, M. Zouheir Hamdane, a annoncé qu’il avait adressé une note à l’ambassade du Liban en Arabie séoudite lui demandant d’entrer en contact avec l’Organisation de la conférence islamique, dont le Liban est membre, afin qu’elle effectue les démarches nécessaires auprès des instances concernées en vue d’obtenir la libération de Marie Michel Moarbès. M. Hamdane a ajouté qu’il entrerait en contact mercredi (aujourd’hui) avec le secrétaire général de l’OCI, le Dr Izzeddine Liraki, dans le cadre des efforts déployés en faveur de la jeune Libanaise. Il faut signaler que l’ambassadeur des Philippines à Beyrouth, M. Fortunato Oblena, a demandé à être reçu ce matin par M. Hamdane, à 9h30. Interrogé par L’Orient-Le Jour, M. Oblena a affirmé qu’il n’avait encore reçu aucune information de son gouvernement au sujet de cette affaire. Pourtant le secrétaire philippin à la Défense, Orlandi Mercado, avait annoncé lundi que la prise d’otages «avait été perpétrée par cinq ou six Philippins qui se sont enfuis en direction des Philippines». Le groupe de captifs comprend, outre la Libanaise Marie Moarbès, deux Français, trois Allemands, deux Sud-Africains, deux Finlandais (dont un serait gravement malade, souffrant d’ulcère avec hémorragie et aurait un besoin urgent de soins), deux Philippins et neuf Malaisiens. Un couple de touristes américains avait réussi à fuir la vigilance des ravisseurs. Confusion sur le lieu de détention La revendication de l’enlèvement par le groupe Abu Sayyaf a été faite par un porte-parole de ce mouvement, qui a appelé la station de radio DXRZ à Zamboanga, aux Philippines. «Nous réservons d’autres surprises au gouvernement (philippin) s’il continue d’ignorer nos exigences», a-t-il ajouté. Le groupe retient déjà en otages sur l’île de Basilan 27 personnes,essentiellement des lycéens, capturés le 20 mars. Il lutte pour la création d’un État indépendant dans le sud des Philippines et réclame la libération de trois militants musulmans emprisonnés aux États-Unis. Cependant, le responsable militaire pour le sud des Philippines, le général Diomedio Villnueva, a déclaré que les autorités ne pouvaient confirmer de manière indépendante la revendication d’Abu Sayyaf. «Nous n’avons pas encore de confirmatiuon que le groupe Abu Sayyaf est derrière l’enlèvement. Ils peuvent toujours revendiquer n’importe quoi», a-t-il dit. «Des informations indiquent que les otages sont toujours sur le territoire malaisien», a-t-il ajouté. Hier, les forces malaisiennes et philippines ont poursuivi leurs opérations de recherches pour retrouver les otages. Une véritable chasse à l’homme a été lancée. La marine a été mobilisée, selon un ministre malaisien. Demande de rançon «L’opération de recherche est toujours en cours. Il n’y a pas de nouveaux développements. La situation est inchangée, nous ne savons pas où se trouvent les otages», a déclaré ce ministre. «Selon certaines informations, ils seraient aux Philippines, a-t-il encore indiqué. Pourtant, lundi, le ministre malaisien de la Défense avait déclaré savoir où se trouvaient les otages». Selon la sœur aînée de l’un des otages faisant partie du personnel du centre balnéaire où les touristes ont été enlevés, les ravisseurs ont réclamé une rançon pour libérer leurs prisonniers, mais dont le montant n’a pas été précisé.
On est toujours sans nouvelles de la jeune Libanaise, Marie Moarbès, fille de Me Michel et de Mme Sarwat Moarbès, enlevée dimanche soir en Malaisie avec un groupe de touristes, comprenant des Européens, dont plusieurs femmes. Les vacanciers, qui se trouvaient sur l’île de Sipadan, paradis de la plongée situé dans l’est de la Malaisie, près des Philippines, ont été...