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Actualités - INTERVIEWS

Le roi optimiste sur une relance des négociations israélo-syriennes

Le roi Abdallah II de Jordanie s’est dit optimiste sur les chances d’une relance des négociations de paix israélo-syriennes, au terme de sa première visite en Israël. «Nous avons décelé récemment des signaux très positifs aussi bien des Israéliens que des Syriens», a déclaré le roi à la télévision publique israélienne dans une interview diffusée peu après son départ d’Eilat (sud d’Israël). Le monarque jordanien a ajouté qu’«il y a une chance» pour la paix entre Israël et la Syrie, dont les pourparlers sont dans l’impasse depuis janvier. Son interview a été réalisée dans son palais à Aqaba, sur la mer Rouge, à son retour d’Eilat, la station balnéaire israélienne située à quelques encablures du port jordanien. Durant son bref séjour à Eilat, le roi Abdallah II s’est entretenu avec le Premier ministre Ehud Barak, sans qu’il y ait eu de conférence de presse. Signes du profil bas observé pour cette première sortie israélienne du souverain, celle-ci ne s’est pas déroulée à Tel-Aviv ou Jérusalem, et les ministres des Affaires étrangères et des Finances en étaient absents. Les Jordaniens ont même fait annuler une réunion prévue d’un forum économique entre les deux pays qui devait discuter de plusieurs projets, dont un port et un aéroport communs dans la région d’Eilat-Aqaba. M. Barak a affirmé à des journalistes, après la rencontre, que le souverain «soutient nos efforts de relancer (le processus de paix) au cours des deux ou trois prochains mois, afin de conclure un accord-cadre puis un accord permanent d’ici la fin de l’année». «Il y a une occasion en or alors que (le président palestinien Yasser) Arafat est au pouvoir, que (le président américain Bill) Clinton est encore au pouvoir et que ce gouvernement en Israël veut faire la paix», a déclaré M. Barak à la télévision américaine CNN. «Nous aurions préféré que le roi vienne plus tôt en Israël et à Jérusalem, mais nous devons tenir compte des pressions exercées sur lui dans son pays et ne pas nous livrer à des pressions à son égard», a affirmé aux journalistes le ministre de la Coopération régionale Shimon Peres, présent à Eilat. Interrogé sur les raisons de ce retard, le ministre a répondu : «Vaut mieux tard que jamais». Pour sa part, le négociateur israélien Oded Eran a affirmé qu’«il est toujours important que les responsables se rencontrent».
Le roi Abdallah II de Jordanie s’est dit optimiste sur les chances d’une relance des négociations de paix israélo-syriennes, au terme de sa première visite en Israël. «Nous avons décelé récemment des signaux très positifs aussi bien des Israéliens que des Syriens», a déclaré le roi à la télévision publique israélienne dans une interview diffusée peu après son...