Partis L'opposition Kataëb et le Tadamon dénoncent les atteintes aux libertés

L’opposition du parti Kataëb a condamné hier la violence employée par les forces de l’ordre pour réprimer les manifestations des étudiants aounistes. «Ces étudiants exprimaient d’une manière civilisée les sentiments d’un grand nombre de leurs collègues», a estimé l’opposition Kataëb. «Le gouvernement s’est à nouveau emmêlé dans une politique de répression des libertés (…)», a-t-elle poursuivi, avant de conclure, que «la revendication de la souveraineté du Liban sur l’intégralité du territoire libanais est légitime». De son côté, le président du parti Tadamon Émile Rahmé a réclamé la libération des onze étudiants du Courant national libre (CNL-aouniste) arrêtés par les forces de l’ordre. M. Rahmé a affirmé «qu’on ne peut porter atteinte d’aucune manière à la liberté d’opinion garantie par la Constitution tant que celle-ci se soumet aux règles établies». «Cette liberté d’opinion est un des piliers du système démocratique libanais», a conclu M. Rahmé.