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Actualités - CHRONOLOGIE

Retrait - Déclaration de compromis au Palais de verre Le Conseil de sécurité presse les protagonistes de coopérer avec l'Onu

C’est une déclaration présidentielle de compromis, essentiellement entre les États-Unis, la France et la Syrie, qui a été adoptée hier à l’unanimité (requise) par les 15 membres du Conseil de sécurité, appelant à la coopération de toutes les parties pour éviter que le retrait israélien du Liban-Sud ne provoque des violences. «La coopération de toutes les parties concernées sera nécessaire afin d’éviter que la situation ne se détériore», souligne la déclaration lue par le président en exercice du Conseil de sécurité, l’ambassadeur du Canada Robert Fowler. Le Conseil «se félicite» du fait que le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan ait décidé de dépêcher à nouveau son émissaire Terje Roed-Larsen, la semaine prochaine dans la région. Le diplomate norvégien doit commencer sa tournée mardi en Israël, puis se rendre au Liban, en Syrie, en Jordanie et en Égypte. C’est au vu des résultats de cette mission et des contacts avec les pays contributeurs de troupe que M. Annan fera des recommandations au Conseil sur le rôle que pourra jouer la Finul. Hostile d’abord à toute déclaration du Conseil de sécurité, la Syrie l’a finalement acceptée après avoir obtenu des amendements au projet initial. Le Conseil a ainsi renoncé à «se féliciter» explicitement de la décision d’Israël de se retirer du Liban-Sud et a ajouté un paragraphe sur la nécessité de parvenir à une paix globale au Proche-Orient.
C’est une déclaration présidentielle de compromis, essentiellement entre les États-Unis, la France et la Syrie, qui a été adoptée hier à l’unanimité (requise) par les 15 membres du Conseil de sécurité, appelant à la coopération de toutes les parties pour éviter que le retrait israélien du Liban-Sud ne provoque des violences. «La coopération de toutes les parties...