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Actualités - REPORTAGES

Expositions(photos)

Joseph Harb à la galerie Janine Rubeiz La galerie Janine Rubeiz (Raouché) présente jusqu’au 10 mai Structure de Joseph Harb. Une vingtaine d’acryliques sur bois ou sur toile et quelques mixed-médias qui semblent être une «recherche du temps» en peinture. En effet, la majeure partie des toiles accrochées sont des «cages» à horloges. Celles-ci figurant au centre de plages de couleurs s’entremêlant dans un désordre savamment orchestré, additionné de graffitis, ou dans des espaces toiles découpés et disposés de manière originale sur des supports et des cadres de bois brut. Et une farandole de chiffres latins qui sortent parfois du carcan d’un cadran qui se distord, se dilue dans la toile, pour offrir une vision du temps, inexorable et volatil. Gaby Maamary chez Épreuve d’artiste La galerie Épreuve d’artiste, rue Sursock, accroche jusqu’au 29 avril les Esquisses d’une création de Gaby Maamary. Une quarantaine d’estampes-monotypes (encre noire, bleue, sanguine) et une quinzaine de dessins au fusain compressé, à la sanguine, à l’encre ou à la mine à plomb sur papier. Il y a là des portraits et des silhouettes de personnages, traités à l’antique ou à l’allure contemporaine, isolés ou en groupe discutant autour d’une table. Il y a aussi des images inspirées de la crucifixion : nu aux bras en croix, corde en forme de croix… Et une série de paysages, pas tout à fait réels, pas totalement inventés : de hautes herbes battues par le vent et survolées d’oiseaux, d’insectes… Wajih Nahlé au Tower Club Une soixantaine de tableaux de Wajih Nahlé ornent, jusqu’au 10 mai, les cimaises du Tower Club Domino (Bourj el-Ghazal). Une mini-rétrospective des œuvres de cet artiste détenteur de plusieurs prix et distinctions, et dont certaines toiles figurent en bonne place dans les musées du monde (Grand Palais à Paris ou encore Metropolitan Museum of Art, NY). Acryliques, encres et mixed-médias, l’exposition présente une vue d’ensemble du parcours artistique de Wajih Nahlé. Des tableaux inspirés des fresques anciennes qu’il a peints à la fin des années cinquante à l’éclatement des couleurs vives dans les compositions abstraites de cette dernière décennie, en passant par les scènes de batailles, les farandoles de danseuses, les portraits des années quatre-vingt. Sans oublier une constante : les peintures inspirées de l’Évangile, dont une très belle et assez originale crucifixion. Et toujours, ces drapés de couleurs, ces envolées de touches qui signent la facture propre de Nahlé père ! Artistes bulgares à la Haïgazian University La Haïgazian University (Kantari) accueille, jusqu’au 26 avril, une exposition des œuvres de deux artistes bulgares, Onnik Karanfilian et Nina Koleva-Karanfilian. Couple à la ville, ils font également duo en peinture. En fait, ils partagent les mêmes sources d’inspiration : écologie et scènes tirées de l’Évangile. Nina utilise les techniques du tissage et de la peinture sur soie, tandis que son mari travaille l’aquatinte et la lithographie. La première réalise des tableaux abstraits où domine l’harmonie des couleurs, réparties en surfaces juxtaposées. Des «paysages» aux tonalités chaudes qui rappellent parfois les vitraux des églises. Ses tableaux en soie sont de facture plus classique : «annonciation», «les apôtres»… Onnik, lui, mélange dans un même tableau les dessins de figures et symboles du Nouveau Testament avec des écrits et des miniatures que l’on dirait tirés d’un bréviaire arménien ancien. Ou alors il représente, par hachures nerveuses, des chevaux fougueux, symbole de nature et de liberté. « Unlabelled » de Nayla Maalouf et Stéphanie Cassia Pendant trois soirs, à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 22 avril, les murs écaillés d’un appartement ancien de Beyrouth, 37 rue Nazareth, Achrafieh (derrière Les Créneaux), «vivront» au rythme de la peinture, de la musique et des senteurs. Il s’agit en fait d’une exposition de nuit, à partir de 19h, qui met en parallèle les toiles de deux jeunes artistes : Stéphanie Cassia (histoire de l’art à l’AUP, puis The Inchbald School of Design à Londres) et Nayla Maalouf (études de journalisme à la LAU, puis de Management of Art à Washington). La première présente des acryliques, des huiles et des mixed-médias figuratifs, «mais non réalistes», souligne-t-elle. Des portraits de femmes à chapeau, de jeunes filles modernes, d’un adolescent en basket et walkman… Des nus féminins alanguis, placés quelquefois dans des surfaces géométriques qui jouent les contrastes de couleurs. Une nature morte aux fruits à la touche classique. Nayla Maalouf, elle, se définit comme un «peintre du dimanche». Et pour cause : elle travaille dans l’immobilier, n’a jamais suivi des études académiques d’art et projette sur ses toiles l’expression de ses états d’âme. Peinture spontanée donc, parfois sereine (camaïeu de bleu, de rose en bulles), parfois violente, comme dans les toiles en rouge et noir, ou celles qui célèbrent la passion en tonalités carmines et feu. Et sur la surface couleur courent des lignes filamenteuses gravées avec l’extrémité du pinceau, ou des «ouvertures» lacérées au couteau.
Joseph Harb à la galerie Janine Rubeiz La galerie Janine Rubeiz (Raouché) présente jusqu’au 10 mai Structure de Joseph Harb. Une vingtaine d’acryliques sur bois ou sur toile et quelques mixed-médias qui semblent être une «recherche du temps» en peinture. En effet, la majeure partie des toiles accrochées sont des «cages» à horloges. Celles-ci figurant au centre de...