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Actualités - CHRONOLOGIE

Egyptologie - Des millrs d'heures de relevés sur place Habité par le mystère des Pyramides

Habité par la passion de l’Égypte, un agent immobilier de Lyon (centre de la France) consacre tous ses loisirs, depuis quinze ans, à déchiffrer les secrets de l’Égypte ancienne, avec l’objectif de démentir tous ceux qui pensent qu’il n’y a plus rien à découvrir dans les Pyramides. Jean-Yves Verd’hurt, 60 ans, et son complice de Lille (nord) Gilles Dormion, 55 ans, sont parvenus à la reconnaissance lors du congrès mondial d’égyptologie, en mars dernier au Caire. Ils ont expliqué, devant les plus grands spécialistes mondiaux, comment ils ont découvert deux chambres et deux couloirs ignorés dans une très ancienne pyramide, construite environ 4 600 ans avant notre ère, à Meidoum (sud du Caire). Pour en arriver là, il leur aura fallu des milliers d’heures de relevés sur place, une véritable ascèse. «On arrivait à la pyramide vers 9 heures du matin, même aux plus fortes chaleurs, avec une bouteille d’eau et deux bananes. On y entre et on n’en ressort qu’à 18 heures. Le temps de rentrer au Caire, de prendre une douche et un dîner, et on se couche épuisé», se souvient Jean-Yves Verd’hurt. Amateurs et spécialistes Un travail de fourmi. Les deux Français inspectent chaque défaut dans l’assemblage des pierres, recensent les moindres anomalies dans les joints, les fissures, forent les cloisons avec des mèches extrêmement fines pour ne pas abîmer l’ensemble, et débouchent enfin avec l’aide d’un appareil vidéo-endoscopique sur ces deux chambres et deux couloirs dont personne n’avait jamais entendu parler. Aujourd’hui, les deux hommes peuvent, avec de bonnes raisons, récuser le qualificatif d’«amateurs» même s’ils n’ont pratiquement eu aucun contact, jusqu’à leur découverte, avec les égyptologues professionnels. «Nous travaillons sans rien demander à personne, pour faire mentir ceux qui prétendent qu’il n’y a plus rien à découvrir dans les Pyramides. C’est une démarche qui demande un œil neuf sur la question. Ensuite, ce n’est pas à nous d’émettre des hypothèses, c’est le travail des spécialistes», explique Jean-Yves Verd’hurt. Installé dans son bureau d’agent immobilier situé dans un quartier huppé de Lyon, entouré de photographies représentant des voitures de luxe italiennes, il retrace sans se lasser un parcours singulier né d’une passion pour l’Égypte qui date de l’enfance. Autrefois, son plaisir consistait à partir au bout du monde avec son seul sac à dos, dans le désert de Kalahari en Afrique australe, ou en Inde à Calcutta. Depuis sa rencontre avec Gilles Dormion, il y a une quinzaine d’années, les deux hommes se consacrent à scruter le sable égyptien et arpenter l’intérieur des Pyramides. C’est en réalisant le relevé architectural de la pyramide de Cheops, à Guizeh, que les deux Français acquièrent une crédibilité auprès du Conseil suprême des antiquités égyptiennes. «C’est un travail que nous ne pourrions plus faire maintenant, car toutes les traces ont été recouvertes par du ciment lors de la récente restauration de la pyramide». Les deux hommes passent en Égypte toutes leurs vacances et, le reste du temps, les week-ends sont consacrés à la rédaction de rapports qui leur permettront de valider leurs découvertes auprès des institutions égyptiennes. Tout est à leurs frais, sauf le matériel, extrêmement sophistiqué, qui leur est prêté. Jean-Yves Verd’hurt repart à Meidoum en septembre prochain. Avec un rêve secret : découvrir dans une pyramide, à Meidoum ou ailleurs, la momie d’un pharaon.
Habité par la passion de l’Égypte, un agent immobilier de Lyon (centre de la France) consacre tous ses loisirs, depuis quinze ans, à déchiffrer les secrets de l’Égypte ancienne, avec l’objectif de démentir tous ceux qui pensent qu’il n’y a plus rien à découvrir dans les Pyramides. Jean-Yves Verd’hurt, 60 ans, et son complice de Lille (nord) Gilles Dormion, 55...