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Actualités - CHRONOLOGIE

Diplomatie - Contacts internationaux en prévision du retrait israélien Chrétien aujourd'hui à Beyrouth

Le Premier ministre canadien, M. Jean Chrétien, est attendu aujourd’hui à Beyrouth dans le cadre d’une visite officielle de 48 heures au cours de laquelle il aura avec les dirigeants libanais une série d’entretiens axés principalement sur le processus de paix et le retrait israélien du Liban-Sud. La visite de M. Chrétien au Liban est d’autant plus importante que le Canada assure pour le moment la présidence du Conseil de sécurité de l’Onu. Mais selon des sources informées, citées par notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhan, cette présidence restera paralysée tant qu’elle n’a pas été officiellement notifiée par les Israéliens de leur projet de retrait du Liban-Sud d’ici à juillet. Elle ne pourra pas non plus engager des concertations à ce sujet tant que le Liban n’a pas obtenu de réponse aux huit points qu’il avait soulevés dans le mémorandum présenté récemment par le président de la République, le général Émile Lahoud, au secrétariat général de l’Onu. Entre-temps, le retour, hier, de M. Terje Roed-Larsen, secrétaire général adjoint des Nations unies, à New York doit marquer le démarrage d’une série de contacts internationaux dans l’ultime but d’apporter des réponses au mémorandum libanais. Parallèlement, Washington entreprendra des contacts avec Beyrouth, Damas, Le Caire, Amman, Paris, Londres, Moscou ainsi qu’avec l’Onu en prévision du repli israélien. L’Administration américaine, précise-t-on de mêmes sources, compte agir comme si ce retrait allait se dérouler sans accord avec le Liban et la Syrie. À la demande du Premier ministre israélien, le président Bill Clinton aurait d’ailleurs demandé aux départements concernés de son Administration d’évaluer le coût du repli en vue de dédommager les Israéliens. De mêmes sources, on constate aussi que les Israéliens ont tardé à répondre à la note du secrétaire général de l’Onu, M. Kofi Annan, qui avait demandé à Tel-Aviv de lui préciser la nature et l’ampleur de son retrait. Ce retard est dû, selon les mêmes sources, aux concertations engagées par Washington et Tel-Aviv avec M. Annan, au terme du sommet israélo-américain, au sujet du mémorandum libanais qui insiste particulièrement sur le facteur palestinien. Des rapports diplomatiques en provenance de New York font état d’une «compréhension du point de vue libanais, selon lequel il est impératif de régler le dossier palestinien, mais jugent difficile qu’une solution soit trouvée avant le retrait israélien».
Le Premier ministre canadien, M. Jean Chrétien, est attendu aujourd’hui à Beyrouth dans le cadre d’une visite officielle de 48 heures au cours de laquelle il aura avec les dirigeants libanais une série d’entretiens axés principalement sur le processus de paix et le retrait israélien du Liban-Sud. La visite de M. Chrétien au Liban est d’autant plus importante que le Canada...