L’Iran a affirmé hier avoir intercepté depuis lundi, dans ses eaux territoriales, dix pétroliers transportant du brut irakien «de contrebande», ce qui porte à douze en une dizaine de jours le nombre de navires interceptés, les premiers depuis l’entrée en vigueur en 1990 de l’embargo international contre l’Irak, consécutif à son invasion du Koweït. Accusé pendant dix ans par les États-Unis de «fermer les yeux» sur les violations de l’embargo contre l’Irak, Téhéran vient d’opérer ainsi un changement politico-diplomatique spectaculaire. Ce comportement, critiqué par le chargé d’affaires irakien à Téhéran, M. Abdelsattar el-Rawi, a été salué par Washington. M. Abdelsattar el-Rawi a affirmé que l’Iran faisait «le jeu des Américains», et d’une «propagande exagérée», en procédant ainsi. Il avait démenti que les deux premiers navires arraisonnés transportaient du pétrole irakien.
L’Iran a affirmé hier avoir intercepté depuis lundi, dans ses eaux territoriales, dix pétroliers transportant du brut irakien «de contrebande», ce qui porte à douze en une dizaine de jours le nombre de navires interceptés, les premiers depuis l’entrée en vigueur en 1990 de l’embargo international contre l’Irak, consécutif à son invasion du Koweït. Accusé pendant dix...
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