Processus de paix - Barak va définir à Clinton les limites des concessions israéliennes Washington : les réposes d'Assaad insuffisantes

Le blocage persiste apparemment sur tous les volets. En effet, les perspectives d’une relance du processus de paix entre la Syrie et Israël ou d’une avancée entre l’État hébreu et les Palestiniens ne paraissent guère encourageantes à quelques heures du sommet Clinton-Barak prévu pour aujourd’hui à Washington. Ainsi, les États-Unis ont estimé hier que le président syrien Hafez el-Assad n’avait pas répondu de manière satisfaisante dans «ses réponses orales» aux questions que lui a adressées le président Bill Clinton pour tenter de remettre les négociations avec Israël sur les rails. «Nous n’avons rien entendu qui permette de traiter de manière sérieuse les divergences qui subsistent», a déclaré, à ce propos, le porte-parole du département d’État James Rubin. Israël, pour sa part, a indiqué, hier, que Barak va préciser à Clinton «les lignes rouges» que son pays n’est pas disposé à dépasser dans les «concessions» qu’il pourrait faire à la Syrie. Sur le volet palestinien, le fossé semble également s’élargir comme l’a constaté hier le chef de la diplomatie égyptienne Amr Moussa. «Des obstacles très importants» entravent toujours les discussions entre l’État hébreu et l’Autorité palestinienne, a-t-il dit au terme d’un entretien d’une heure au Caire hier entre le raïs égyptien et Ehud Barak.