Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud - Les tirs n'auront aucune incidence sur la décision de retrait, affirme Barak Salves de Katioucha sur le nord d'Israël

Attaques israéliennes, ripostes de la Résistance : le cycle de la violence au Liban-Sud persiste avec son cortège de morts et de blessés. Il a donné lieu hier à des tirs de Katioucha sur le nord d’Israël. Le Premier ministre Ehud Barak a toutefois affirmé que ces tirs n’auraient aucune incidence sur la décision de retrait. Auparavant, trois civils libanais et un conscrit de l’armée avaient été blessés par des éclats d’un obus tiré depuis la zone occupée et tombé à Arab Salim. Six maisons, cinq commerces et neuf voitures ont été endommagés lors du pilonnage de la localité, dans le massif de l’Iqlim el-Touffah. Une soixantaine d’obus ont été tirés par l’artillerie israélienne sur cinq localités de l’Iqlim, dont une quarantaine sur Arab Salim. Les tirs israéliens ont provoqué la panique parmi les membres d’un cortège funèbre qui traversait les rues de Arab Salim. Par ailleurs, deux miliciens de l’ALS ont été gravement blessés dans la position de Touhra par des tirs de roquettes revendiqués par le Hezbollah. «Nos combattants ont surpris les agents pro-israéliens dans leur position et ouvert le feu de leurs armes et lance-roquettes, blessant tous ses occupants», a affirmé le parti islamiste dans un communiqué. Une dépêche de l’AFP datée de Kiryat Shmona indique d’autre part que des roquettes Katioucha sont tombées hier dans le nord d’Israël, à la frontière libanaise, sans faire de victimes. Revendiquant ces tirs, le Hezbollah a précisé à ce sujet : «En riposte aux agressions de l’ennemi qui ont visé les civils libanais, nos artilleurs ont bombardé les positions israéliennes sur la frontière : Bitkit Richa ainsi que les points de passage, à Rmeich et Dawawir», ajoute le communiqué du Hezbollah. Le communiqué du parti islamiste affirme enfin qu’«il continuera à défendre les civils à chaque fois qu’ils sont agressés». La radio israélienne, citant des sources militaires, a indiqué pour sa part qu’il s’agissait de tirs «de Katioucha ou d’obus de mortier». Les Katioucha sont tombés près du moshav (village coopératif) de Margaliot à la lisière de la frontière libano-israélienne, non loin des positions israéliennes situées dans la zone occupée. D’autre part, l’Armée du Liban-Sud a indiqué qu’une fillette libanaise a été blessée par l’explosion d’une roquette de type Katioucha dans son village à la frontière. Selon l’ALS, Saniya Issa, 6 ans, a été blessée par les éclats d’une roquette tombée près de son domicile à Ramié, à quelques dizaines de mètres de la frontière internationale. L’ALS a ajouté que quatre roquettes Katioucha au moins se sont abattues sur la zone occupée. Une source des services de sécurité libanais a annoncé quant à elle que douze roquettes ont été tirées sur la bande frontalière, sans cependant préciser si les roquettes sont tombées à proximité de la frontière libano-israélienne ou dans le nord d’Israël. Selon cette source, les roquettes ont été tirées, en deux salves de six chacune, des abords du village de Yater, jouxtant le secteur occidental de la zone occupée. Une heure et demie après ces tirs, l’aviation israélienne a tiré deux missiles air-sol, sans faire de victime, sur un ravin jouxtant le secteur central de la zone occupée. La réaction de Barak Le Premier ministre israélien Ehud Barak a réagi à ces tirs en réaffirmant son intention de retirer ses troupes du Liban-Sud d’ici à juillet. «Je suis décidé à mettre fin à la tragédie de notre présence au Liban», a-t-il déclaré à la presse à l’issue d’une entrevue avec son homologue canadien Jean Chrétien attendu cette semaine à Beyrouth. M. Barak a ajouté : «Après le retrait, il n’y aura plus aucune justification ou légitimité à attaquer Israël, même aux yeux des Libanais». Estimant que «tout cela n’a aucune incidence sur la décision (de retrait)», M. Barak a souligné que le territoire israélien «peut être atteint» qu’il y ait ou non une «zone de sécurité» au Liban. Nouvelle désertion dans l’ALS Sur un autre plan, un membre de l’Armée du Liban-Sud s’est livré samedi au Hezbollah, portant à six le nombre de déserteurs de l’ALS en une semaine. Imad Toufic Abdallah, 32 ans, originaire du village de Bint Jbeil, a servi pendant dix ans au sein de l’ALS. Il a fui la position de l’ALS à Houla et a rejoint à pied le village de Chaqra hors de la zone occupée, en habit militaire mais sans son arme. Il s’est livré aux villageois qui l’ont remis à des membres du Hezbollah.
Attaques israéliennes, ripostes de la Résistance : le cycle de la violence au Liban-Sud persiste avec son cortège de morts et de blessés. Il a donné lieu hier à des tirs de Katioucha sur le nord d’Israël. Le Premier ministre Ehud Barak a toutefois affirmé que ces tirs n’auraient aucune incidence sur la décision de retrait. Auparavant, trois civils libanais et un conscrit...