Meeting politique Ferzli dénonce un nouveau complot contre le Liban

Plusieurs cérémonies se sont déroulées samedi et dimanche, dans diverses régions du pays, pour célébrer le 46e anniversaire de la fondation du parti Baas au pouvoir à Damas. À Chtaura, plusieurs orateurs se sont succédé à la tribune en présence du vice-président de la Chambre Élie Ferzli, des députés de la région, du secrétaire régional du parti Baas Ghazi Seifeddine, et de plusieurs généraux de l’armée et des services de renseignements syriens au Liban. Premier à prendre la parole, M. Ferzli a qualifié de «nouveau complot contre le Liban» l’application de la résolution 425 du Conseil de sécurité «en dehors d’un accord de paix définitive, globale et juste». De son côté, le représentant de la branche libanaise du parti Baas, Kassem Hachem, a déclaré «qu’en proposant son retrait du Liban, l’ennemi israélien cherche à découpler les volets libanais et syrien dans le dessein de trouver des gardiens à la sécurité de sa frontière». Les dirigeants israéliens, a-t-il ajouté, «ne doivent s’attendre à obtenir des garanties que dans le cadre d’un accord de paix juste et global, basé sur un retrait à la frontière du 4 juin 1967». Prenant ensuite la parole, le député du Hezbollah, Ammar Moussaoui, a dénoncé le fait «qu’Israël, qui nous a fait payer le prix de son occupation, veuille nous faire maintenant payer le prix de son retrait». «Mais le Liban n’acceptera pas de devenir un garde-frontière pour le compte d’Israël (…). La reconnaissance tardive de la 425 et la prétention de vouloir l’appliquer ne doivent absolument tromper personne», a ajouté M. Moussaoui. S’adressant au public au nom du mouvement Amal qu’il représente au Parlement, le député Mahmoud Abou-Hamdan a estimé que «la décision israélienne de retrait du Liban sur base de la résolution 425 constitue une victoire à l’actif du Liban et de la Syrie. Elle est très indicative du désarroi des dirigeants israéliens».