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Actualités - CHRONOLOGIE

Nasrallah : un retrait sans accord est plus honorable pour le Liban

Le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah a déclaré qu’un retrait israélien du Liban-Sud sans accord était «plus honorable pour le Liban», et que ce retrait devait s’effectuer «sans conditions». Il a par ailleurs affirmé que le Liban était en mesure d’aborder les défis du futur. «Qu’ils se retirent, vaincus, et nous pourrons résoudre nos problèmes», a-t-il indiqué. Cheikh Nasrallah a ensuite estimé que tout retrait de l’armée israélienne devait s’effectuer jusqu’aux frontières internationalement reconnues, conformément à la position du gouvernement libanais. Il a notamment indiqué que «le gouvernement était responsable de la question des frontières et que le Hezbollah ne s’en mêlerait pas». «Si la moindre parcelle de territoire libanais reste occupée, nous continuerons à résister jusqu’à l’accomplissement total de notre mission», a poursuivi cheikh Nasrallah. «Si le retrait s’opère jusqu’aux frontières internationalement reconnues, nous aviserons alors», (concernant l’attitude ultérieure à adopter), a-t-il dit. «Accepter l’occupation d’une parcelle de la terre libanaise pour une raison de sécurité ou autre équivaut à accepter à nouveau l’occupation du Liban par Israël», a affirmé cheikh Nasrallah. «Il s’agit plus d’une question de principe que de territoire», a-t-il précisé. Le secrétaire général du Hezbollah a en outre affirmé qu’un retrait israélien unilatéral et sans accord posait plusieurs problèmes, notamment celui de la présence des miliciens de l’Armée du Liban-Sud. «Vont-ils rester pour provoquer une guerre civile ?», a-t-il demandé. Sayed Nasrallah a ensuite estimé que la décision israélienne de retirer ses troupes du Liban-Sud en juillet, était «une victoire pour le peuple libanais, sa résistance, et tous ceux qui ont aidé le Liban ». Il a affirmé que cette décision «n’était pas une manœuvre politique visant à faire pression sur la Syrie, mais s’imposait à Israël après la succession des pertes humaines dans les rangs de son armée et l’hostilité de l’opinion publique à l’intérieur du pays quant à un engagement militaire au Liban-Sud». «Les Israéliens cherchent à tout exploiter, même la défaite, alors que nous ne tentons de tirer profit ni de la défaite, ni de la victoire», a-t-il affirmé. «Le Hezbollah estime qu’il est à la base de cette victoire sur les Israéliens, mais il triomphe avec modestie», a indiqué cheikh Nasrallah. «Nous ne voulons pas monopoliser cette victoire, qui revient au Liban, à son peuple et à sa résistance», mais aussi à la Syrie et l’Iran, «qui ont toujours soutenu le Liban». Le secrétaire général du Hezbollah a enfin mis l’accent sur le fait qu’Israël craignait la «transmission de la culture de la résistance des Libanais aux Palestiniens». «Lorsque les Palestiniens constateront que leurs négociations avec Israël ont abouti à des résultats dérisoires, que les réfugiés ne sont pas rentrés chez eux, qu’ils n’ont pas récupéré leur terre et que leurs droits leur ont été ôtés, ils adopteront la logique de la résistance», a-t-il conclu.
Le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah a déclaré qu’un retrait israélien du Liban-Sud sans accord était «plus honorable pour le Liban», et que ce retrait devait s’effectuer «sans conditions». Il a par ailleurs affirmé que le Liban était en mesure d’aborder les défis du futur. «Qu’ils se retirent, vaincus, et nous pourrons résoudre nos problèmes»,...