Damas met en garde l'Onu contre les sables mouvants du Sud

Damas a mis en garde l’Onu hier contre «le piège» que lui tend Israël pour l’entraîner dans les «sables mouvants» du Liban-Sud, au lendemain de l’engagement des Nations unies à coopérer au retrait militaire israélien d’ici à juillet. «L’Onu risque de tomber dans le piège israélien qui lui a été tendu pour l’entraîner dans les sables mouvants du Sud (du Liban)», écrit le quotidien gouvernemental syrien Techrine. Le journal commente l’acceptation formelle par Israël de son retrait du Liban-Sud d’ici à juillet avec la coopération de l’Onu qui s’est déclarée disposée, après la rencontre mardi à Genève de son ministre des Affaires étrangères David Lévy avec le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan. Techrine s’interroge sur les raisons qui ont poussé l’Onu «à se laisser entraîner dans le jeu israélien», rappelant que «l’Onu n’a pas levé le petit doigt pour faire appliquer des dizaines de résolutions adoptées par le Conseil de sécurité concernant le Liban, le Golan, la Palestine et Jérusalem». «Nous nous interrogeons sur le but d’offrir une couverture internationale à la supercherie israélienne et aux tentatives des dirigeants de Tel-Aviv de se dérober aux contraintes du processus de paix», poursuit le journal en allusion du blocage de ce processus dans son volet syrien. Il exhorte l’Onu à «œuvrer pour l’application de toutes les résolutions du Conseil de sécurité relatives au conflit du Proche-Orient, notamment les résolutions 242, 338 et 425».