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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Aoun : l'esclavage moderne

Dans sa mise au point hebdomadaire publiée sur Internet, l’ancien président du Conseil Michel Aoun rappelle qu’à la fin de la guerre américaine de Sécession qui a abouti à l’abolition de l’esclavage, certains noirs avaient refusé de profiter de l’émancipation qui leur était offerte, «comme un oiseau domestiqué qui a perdu tout désir de voler et préfère tendre son bec à toute main disposée à le nourrir». Mais, poursuit le général Aoun, «les lois n’ont pu mettre terme à l’esclavage collectif que constituait le colonialisme basé sur l’occupation militaire et il a fallu attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour que soit proclamée la déclaration des droits de l’homme et que débute le processus de libération des peuples. Tout comme les esclaves qui avaient refusé leur émancipation, certaines factions des pays colonisés avaient refusé la responsabilité d’assumer l’indépendance et préféré rester dans le giron de la puissance colonisatrice, prenant les armes contre d’autres factions qui luttaient pour la libération. Actuellement, l’esclavage collectif se pratique de plusieurs manières différentes, dont la plus dangereuse est celle qui est imposée par les régimes dictatoriaux prônant un discours idéologique». Le général Aoun ajoute que «le Liban est, à l’aube du troisième millénaire, l’unique pays colonisé de l’univers, placé sous la tutelle d’un régime avec qui le monde ne consent à traiter que dans le dessein de le voir apposer sa signature au bas d’un traité destiné à mettre terme à la guerre. La société libanaise ne déroge pas aux règles générales. Elle aussi recèle des individus esclaves qui refusent l’émancipation et collaborent avec le régime colonisateur pour rester sous sa protection et parce qu’ils préfèrent la tutelle à la souveraineté et à l’indépendance. Il est humiliant de voir de tels individus placés à la tête de l’État pour lutter contre ceux qui se sacrifient pour la souveraineté de leur pays. Leur présence ne sert que de couverture au complot qui se trame contre le Liban». Et de conclure : «Le destin des peuples libres ne peut rester à la merci de personnes possédant une mentalité d’esclaves et menant la guerre de leurs seigneurs au détriment des droits de la patrie dont ils sont supposés être les défenseurs».
Dans sa mise au point hebdomadaire publiée sur Internet, l’ancien président du Conseil Michel Aoun rappelle qu’à la fin de la guerre américaine de Sécession qui a abouti à l’abolition de l’esclavage, certains noirs avaient refusé de profiter de l’émancipation qui leur était offerte, «comme un oiseau domestiqué qui a perdu tout désir de voler et préfère tendre...