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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Raymond Eddé : le Liban victime du Conseil de sécurité

Dans un message aux Libanais, le Amid du Bloc national, M. Raymond Eddé, a critiqué le Conseil de sécurité de l’Onu tout en demandant au gouvernement d’accepter le retrait des forces israéliennes du Liban, indépendamment de tout rapport avec le principe de la concomitance des deux volets libanais et syrien des pourparlers de paix. Voici le texte intégral du message de M. Eddé : «Libanaises, Libanais, «Dans les circonstances tragiques qu’a vécues le Liban depuis 1948 et auxquelles la convention d’armistice du 23 mars 1949 n’a pu mettre fin en raison des ambitions inadmissibles d’Israël, je me dois de vous dire : «1) Le Liban est encore victime du Conseil de sécurité manipulé par les États-Unis d’Amérique qui soutiennent financièrement et militairement Israël. Cela étant et en attendant qu’Israël retire son armée de tout le territoire libanais en application des résolutions 425 et 426 du 19 mars 1978, il faudrait qu’Israël fasse aussi application de la convention d’armistice qu’elle n’a jamais respectée. «2) Par ailleurs, le Conseil de sécurité refuse toujours de faire application du chapitre VII de la Charte des Nations unies dont l’article 42 prévoit l’utilisation des forces aériennes, navales et terrestres pour le maintien de la paix. Il s’est contenté de faire application du chapitre VI qui stipule le recours à des moyens pacifiques. Voilà pourquoi les forces israéliennes ont à plusieurs reprises attaqué les forces de l’Onu au Sud du Liban sans qu’elles ne puissent riposter et se défendre comme cela s’est produit notamment à Cana. «3) Mais je dois reconnaître que lorsque j’étais ministre des Travaux publics en 1968 et que l’armée israélienne attaqua et détruisit 13 avions libanais en stationnement à l’aéroport de Beyrouth, le gouvernement libanais fit déposer immédiatement une plainte au Conseil de sécurité en date du 29 décembre 1968. Le Conseil de sécurité prit alors rapidement la résolution 262 du 31 décembre 1968 déclarant que “le Liban avait droit à une réparation appropriée pour les destructions qu’il a subies” “et dont Israël a reconnu être responsable”. «Ayant envoyé le 30 décembre 1968 un télégramme personnel au président de la République française le général Charles de Gaulle, il stoppa immédiatement l’expédition des pièces de rechange destinées aux avions Mirage vendus par la France à Israël. Il empêcha, aussi, les fameuses vedettes de Cherbourg de quitter leur port d’attache. C’est un grand service que le président de Gaulle rendit alors au Liban. «4) Enfin, j’espère que le gouvernement libanais acceptera le retrait des forces israéliennes en exécution des résolutions 425 et 426 et sans histoire de volets».
Dans un message aux Libanais, le Amid du Bloc national, M. Raymond Eddé, a critiqué le Conseil de sécurité de l’Onu tout en demandant au gouvernement d’accepter le retrait des forces israéliennes du Liban, indépendamment de tout rapport avec le principe de la concomitance des deux volets libanais et syrien des pourparlers de paix. Voici le texte intégral du message de M....